web statistic

Julia Vignali s’effondre en direct : le personnel contraint d’intervenir à l’antenne, les images inédites…

Julie K.
7 Min de lecture

Dans l’œil du cyclone : les coulisses d’une gestion de crise éclair

Code « alerte niveau 2 » : dès l’effondrement de Julia Vignali, le régisseur général active un protocole réservé aux urgences vitales en direct. Un médecin de plateau, présent sur les tournages depuis un arrêté de 2022, prend en charge l’animatrice pendant qu’un assistant coupe les micros. « On a drillé ce scénario en janvier dernier », explique un cadre de la chaîne, soulignant que 1 minute 37 s’écoulent entre le malaise et la coupure pub.

Dans les coulisses, l’équipe organise en temps réel le repli des invités et prépare un communiqué. « La priorité était de protéger Julia des caméras, pas de sauver l’émission », confie un technicien, révélant que 25 personnes ont été mobilisées. La direction refuse de commenter les rumeurs sur un défaut des capteurs cardiaques installés sur le plateau, mais admet « un audit des procédures » en cours. Un détail trouble : l’ambulance n’aurait été appelée que 9 minutes après l’incident.

L’après-crise : questions sur l’avenir de l’émission et la santé des animateurs

La production de Vie Pratique Féminin annonce « une pause de deux semaines » pour Julia Vignali, tout en assurant que « l’émission reprendra normalement ». Mais les syndicats dénoncent une « fuite en avant », exigeant un audit indépendant sur les conditions de travail. M6, propriétaire de la chaîne, évoque un « incident isolé », tandis que des sources internes parlent déjà d’un remplacement temporaire par une ancienne candidate de télé-réalité.

Le débat dépasse le cas Vignali : la Société des réalisateurs de télévision réclame un « choc de déontologie », avec plafonnement des heures en direct et check-up médicaux obligatoires. « On ne peut plus fermer les yeux », tonne un délégué CGT, rappelant les alertes lancées après le burn-out de Bruce Toussaint en 2021. Une ironie cruelle pour une émission qui consacre chaque mercredi un dossier au « burn-out maternel ».