Kamini dévoile les revenus étonnants générés par son tube « Marly-Gomont » à 44 ans

Marie Q.
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Il y a 18 ans, un phénomène musical inattendu déferlait sur la France. Sorti de nulle part, un certain Kamini s’imposait sur les ondes avec son titre « Marly-Gomont », un rap rural et humoristique qui allait marquer toute une génération.

Ce jeune artiste originaire de l’Aisne racontait avec autodérision le quotidien de son petit village picard, captivant les auditeurs par son authenticité et son humour décalé. Sans le savoir, Kamini venait de créer un tube intemporel qui allait rester gravé dans la mémoire collective.

Un succès fulgurant dans un paysage musical en mutation

À une époque où les réseaux sociaux n’existaient pas encore, Kamini a réussi l’exploit de percer sans le moindre soutien médiatique. Son single « Marly-Gomont » s’est vendu à 400 000 exemplaires, trônant au sommet des ventes pendant 4 semaines consécutives. Ce succès fulgurant a propulsé le titre au rang de troisième plus gros succès de l’année 2007.

Malheureusement pour Kamini, cette ascension fulgurante fut de courte durée. Malgré l’engouement initial, le jeune artiste est rapidement retombé dans l’anonymat, laissant derrière lui un seul et unique tube qui continue de résonner dans les mémoires.

Les dessous d’un tube né d’une heureuse coïncidence

Près de deux décennies après son succès, Kamini, aujourd’hui âgé de 44 ans, a accepté de revenir sur cette parenthèse extraordinaire de sa vie lors de l’émission « Chez Jordan ». L’artiste a notamment dévoilé les coulisses de la création de son tube, révélant une anecdote savoureuse sur le rôle involontaire mais déterminant d’une stagiaire de maison de disques dans la genèse du morceau.

Cette révélation offre un nouvel éclairage sur la naissance de « Marly-Gomont », soulignant le caractère improbable et presque accidentel de ce succès qui a marqué l’histoire de la musique française.

Les retombées financières d’un tube inattendu

Interrogé par Jordan de Luxe sur l’aspect financier de son succès, Kamini a levé le voile sur les gains générés par « Marly-Gomont ». Le tube lui aurait rapporté la coquette somme de 200 000 euros. Loin de se laisser griser par ce soudain afflux d’argent, l’artiste a fait preuve de sagesse en investissant immédiatement dans l’immobilier.

Cependant, comme souvent dans ces situations, le fisc n’a pas tardé à se manifester. Kamini s’est retrouvé face à une demande de plusieurs dizaines de milliers d’euros d’impôts, une réalité qui a sans doute tempéré l’euphorie initiale de son succès.

Un rebond inattendu grâce au septième art

Malgré les hauts et les bas qui ont suivi son succès musical, Kamini a su rebondir de manière inattendue. L’artiste a révélé avoir « très bien vendu » le scénario du film « Bienvenue à Marly-Gomont », sorti en 2016. Cette transaction lui a permis de retrouver une stabilité financière après une année 2012 particulièrement difficile.

Cette reconversion dans l’écriture cinématographique démontre la capacité d’adaptation de Kamini et offre un nouvel éclairage sur son parcours atypique. De rappeur à succès à scénariste, l’artiste continue de surprendre et de se réinventer, prouvant que son talent ne se limite pas à un seul tube.