Karine Le Marchand dévoile sa stratégie choc pour maintenir sa silhouette à 56 ans : un jeûne hydrique annuel de huit jours, complété par un jeûne intermittent quotidien. L’animatrice phare de L’amour est dans le pré assume cette pratique controversée, vantant ses effets sur son énergie, malgré les mises en garde des professionnels de santé. Entre discipline sportive rigoureuse et craquages assumés, son approche relance le débat sur les méthodes extrêmes pour « bien vieillir ».
Le jeûne hydrique annuel, clé de voûte de sa méthode
Karine Le Marchand suit un protocole drastique une fois par an : pendant huit jours, l’animatrice de 56 ans ne consomme que de l’eau et des tisanes. Complété par un jeûne intermittent quotidien (16 heures sans manger), ce régime permet selon elle de « repartir à zéro ». « Une fois par an, je ne bois que de l’eau et des tisanes. Après ça, je me sens super bien », affirme-t-elle, tout en reconnaissant les risques perçus. Une pratique qu’elle justifie par son expérience médiatique : « J’ai fait beaucoup d’émissions sur le poids et la santé ».
Pourtant, la méthode surprend par son intensité. Alors que les nutritionnistes alertent sur les dangers des carences et de la perte musculaire, l’animatrice maintient son cap depuis des années. Un paradoxe pour cette gourmande assumée, qui organise parfois des « soirées gâteaux ». Selon Santé Publique France, ces régimes extrêmes gagnent du terrain (+27% d’adeptes depuis 2020), mais Karine Le Marchand précise : « Bien vieillir, c’est s’adapter à ce qu’on est ». Sans jamais le recommander à son public.
Médecins vs méthode Le Marchand : le clash des visions
Les nutritionnistes tirent la sonnette d’alarme : un jeûne hydrique de huit jours entraîne des carences en vitamines, une perte musculaire accélérée et un « effet yo-yo garanti » selon le Dr Marc Cohen, endocrinologue. Pourtant, Karine Le Marchand balaie les critiques : « J’ai compris comment tout cela fonctionne grâce à mes reportages », argue-t-elle. Un décalage préoccupant pour les experts, qui rappellent que seuls 3% des Français consultent un professionnel avant de jeûner.
Santé Publique France note une hausse inquiétante des régimes extrêmes (+27% depuis 2020), particulièrement chez les femmes de plus de 50 ans. « Ce n’est pas anodin de priver son corps de nutriments à cet âge », insiste la diététicienne Louise Bernard. Mais l’animatrice campe sur ses positions, tout en nuisant : « Je ne conseille à personne de me copier ». Un équilibre fragile entre promotion de sa routine et mise en garde implicite.
Sport, gâteaux et jeûne intermittent : le trio gagnant de l’animatrice
Karine Le Marchand combine une discipline de fer à des écarts assumés. Cinq jours par semaine, elle pratique « du sport presque tous les jours » et suit une alimentation contrôlée. Les deux autres jours, elle s’autorise des « soirées gâteaux », sans culpabilité : « Je craque régulièrement… mais je ne mange que ça ! ». Un équilibre qu’elle a peaufiné après avoir perdu 20 kilos post-grossesse, adaptant son mode de vie à son métabolisme.
« Elle est rigoureuse, mais pas rigide », confie un proche de l’animatrice, soulignant sa capacité à allier plaisir et privation. Même lors de ses jeûnes hydriques annuels, Karine Le Marchand garde un cap clair : « Je veux vivre longtemps en bonne santé ». Une philosophie qui explique son maintien à l’écran depuis 15 ans dans L’amour est dans le pré, malgré les polémiques sur ses méthodes.
