Une pop star en apesanteur et un record historique. Katy Perry vient de vivre l’expérience « la plus intense après la maternité » à bord d’une fusée Blue Origin. Ce vol 100% féminin, premier du genre depuis 1963, cache des symboles personnels et un message inspirant. Que révèle vraiment cette aventure spatiale sur les motivations secrètes de la star ?
Une expérience spatiale au-delà des étoiles
Katy Perry fait son retour sur Terre ce 14 avril après un vol historique à bord de la fusée New Shepard de Blue Origin. La star de 40 ans participe à une première mondiale : un équipage 100% féminin, une configuration inédite depuis le voyage spatial de Valentina Terechkova en 1963.
« Cette expérience est la meilleure juste après celle d’être mère », confie la chanteuse quelques heures après l’atterrissage au Texas. Un parallèle saisissant entre maternité et exploration spatiale qui donne le ton de cette aventure personnelle.
Le vol suborbital de dix minutes dépasse la ligne de Kármán, frontière symbolique de l’espace fixée à 100 km d’altitude. Un exploit technique réalisé sous l’égide de Jeff Bezos, dont l’entreprise spatiale totalise désormais onze missions habitées. La capsule automatisée a utilisé parachutes et rétropropulseur pour son retour, marquant la fin d’un périple à haute valeur symbolique.
Maman dans l’espace : la mission inspirante
À bord de la capsule spatiale, Katy Perry emporte un objet symbolique : une marguerite, ou Daisy en anglais, prénom de sa fille. Un choix chargé de sens pour la chanteuse qui confie au magazine Elle vouloir « inciter [son enfant] à ne jamais fixer de limites à ses rêves ».
« Je suis impatiente de voir la lumière dans ses yeux quand elle dira : +Maman est allée dans l’espace », poursuit l’interprète de I Kissed A Girl. Une déclaration qui révèle comment cette aventure spatiale s’inscrit dans sa double casquette de star internationale et de mère.
L’émotion du vol se manifeste aussi par un hommage musical : selon Gayle King, coéquipière à bord, Perry entonne What a Wonderful World durant l’ascension. Un moment poétique qui transforme l’exploit technologique en expérience humaine.
Un vol historique sous haute technologie
La fusée New Shepard de Blue Origin décolle verticalement à 8h30 depuis l’ouest du Texas pour un vol entièrement automatisé. Ce onzième vol habité suborbital de l’entreprise de Jeff Bezos emmène six passagères au-delà des 100 km d’altitude, franchissant la mythique ligne de Kármán en moins de dix minutes.
Parmi l’équipage d’exception figurent des personnalités influentes : Lauren Sanchez (épouse du fondateur d’Amazon), une ex-scientifique de la NASA, une productrice hollywoodienne et une militante des droits des femmes. Leur présence collective symbolise un nouveau chapitre pour l’émancipation féminine dans le secteur spatial.
La capsule se détache en vol avant de revenir sur Terre grâce à un système combinant parachutes et rétropropulseur. Une technologie éprouvée qui permet à Blue Origin de proposer depuis 2021 des expériences de tourisme spatial dont le coût reste jalousement gardé secret.
Signes du destin et clins d’œil personnels
Katy Perry dévoile dans une vidéo Instagram pré-vol les symboles cachés de cette mission : la capsule baptisée Tortoise (« Tortue ») et sa forme de « plume » reprennent affectueusement des surnoms donnés par sa mère. « Je vois des signes partout », explique la chanteuse, fusionnant destin familial et aventure spatiale.
Ce vol s’inscrit dans une série de onze missions habitées de Blue Origin, dont le prix reste secret malgré plusieurs années d’activité commerciale. Un mystère économique qui contraste avec les émotions dévoilées par les passagères, dont les souvenirs musicaux et personnels transcendent la technicité du voyage.
Dernier détail poétique : le choix de What a Wonderful World, hymne optimiste chanté durant l’ascension, vient couronner une expérience où prouesse technologique et intimité maternelle se répondent en apesanteur.