La production sort de son silence : « Notre priorité absolue était leur sécurité »
Face aux critiques sur les conditions de tournage, TF1 et ALP (société de production) rompent le silence. « Le protocole d’urgence a été activé dès le premier bulletin météo alarmant. Aucun risque n’était acceptable », insiste le directeur de la communication du groupe, rappelant que 3 médecins et 6 secouristes étaient mobilisés sur zone. La décision d’évacuer aurait coûté plus de 150 000 euros, selon une source interne.
L’analyse des précédents éclaire ce choix : en 2020, l’arrêt temporaire d’une saison pour cause de pandémie avait entraîné un surchage logistique similaire. « Les assurances couvrent les aléas climatiques, mais pas le retard de production », précise un expert audiovisuel. ALP confirme que « le retour sur l’île dépendra des réparations des infrastructures », tout en niant vouloir édulcorer les futurs épisodes malgré ce paradoxe : comment maintenir le mythe de l’aventure extrême après un tel séisme ?
Et maintenant ? Le retour sur l’île compromis, les audiences en suspens
La production envisage un retour partiel sur les lieux dès que les infrastructures seront réparées, mais des pluies persistantes compliquent les prévisions. « Si on ne peut pas garantir les mêmes conditions de jeu, on adaptera les règles », prévient un scénariste de l’émission, évoquant une possible réduction du nombre d’épreuves. Les 18 candidats, toujours confinés dans un hôtel sécurisé, ignorent si leur aventure reprendra sous sa forme originelle.
Sur les réseaux sociaux, les réactions oscillent entre inquiétude et excitation. « Là, c’est du vrai Koh-Lanta ! », tweetent des fans, tandis que d’autres s’interrogent sur la crédibilité future du concept. TF1, qui table sur une audience record pour l’épisode de l’évacuation, étudierait déjà un protocole renforcé pour les prochaines saisons, incluant des clauses météo plus strictes. Une révolution pour un show bâtissant son succès sur l’imprévisibilité…