Dans l’univers impitoyable de Koh-Lanta, les candidats ne se battent pas seulement contre les éléments et leurs adversaires, mais aussi contre la médiatisation parfois excessive qui les attend. L’élimination récente d’Ari de « Koh-Lanta, La Tribu maudite » a remis en lumière un débat qui agite le monde de la télé-réalité : comment gérer l’exposition médiatique et ses conséquences ?
Alors que certains candidats semblent s’épanouir sous les projecteurs, d’autres préfèrent rester dans l’ombre. C’est le cas d’Ari, qui vient de quitter l’aventure et qui revient sur la polémique ayant entouré sa camarade Lola, dont la silhouette a enflammé les réseaux sociaux dès les premiers épisodes. Entre buzz et controverse, les réactions des aventuriers face à cette soudaine notoriété révèlent les défis auxquels ils sont confrontés une fois les caméras éteintes.
Lola au cœur du cyclone médiatique
Dès le premier épisode de « Koh-Lanta, La Tribu maudite », Lola s’est retrouvée sous le feu des projecteurs. Ce n’est pas tant son caractère ou ses performances qui ont attiré l’attention, mais sa silhouette sculpturale. Les réseaux sociaux se sont rapidement enflammés, les internautes commentant abondamment les plans sur son physique avantageux.
Face à ce déferlement de commentaires, Lola a choisi de réagir avec humour sur Instagram. Une approche qui n’a pas fait l’unanimité, notamment auprès de Julien Magne, producteur de l’émission. Ce dernier a déclaré à Purepeople : « Lola s’est nourrie de ces quelques remarques et elle a elle-même alimenté le pseudo-buzz autour de son postérieur. » Une réaction qui soulève la question de la gestion de l’image des candidats par la production.
Ari, la voix de la raison ?
Fraîchement éliminé de l’aventure, Ari, 51 ans, apporte un regard différent sur cette médiatisation. Ce chef d’entreprise des Hauts-de-Seine, qui s’est distingué par sa discrétion tout au long de son parcours, estime que les candidats doivent être préparés à ce type d’exposition. « Quand on fait le choix de participer à cette aventure, on assume. C’est le monde moderne et malheureusement les gens, cachés derrière leur ordinateur, se lâchent et écrivent des choses qu’ils n’auraient pas osé dire, » confie-t-il à Purepeople.
Contrairement à Lola, Ari a choisi de rester en retrait sur les réseaux sociaux. Cette décision explique en partie pourquoi on parle peu de lui, malgré son parcours dans l’émission. Sa philosophie ? « Je ne suis pas un athlète, je ne vais pas faire peur physiquement, mais l’intelligence permet de combler le manque de sportivité, » avait-il affirmé dans son portrait diffusé juste avant son élimination.
Deux approches, un même défi
La différence d’approche entre Lola et Ari face à la médiatisation illustre les choix auxquels sont confrontés les candidats de Koh-Lanta. D’un côté, l’humour et l’acceptation du buzz, de l’autre, la discrétion et la protection de sa vie privée. Ari a même poussé cette volonté de préserver son intimité jusqu’à ne pas montrer le visage de ses filles lors de son portrait, les filmant uniquement de dos.
Cette pudeur se retrouve jusque dans son élimination. Lorsque Denis Brogniart a éteint son flambeau, Ari n’a pas manifesté de colère. « Je suis quelqu’un d’assez zen et pragmatique. J’avais anticipé ce scénario de vote. Pour moi, c’était pile ou face. J’avais forcément une grosse déception mais je ne suis pas quelqu’un qui le montre beaucoup, » a-t-il expliqué, démontrant une fois de plus sa maîtrise face aux caméras.
Bien que moins médiatisée, la stratégie de discrétion peut s’avérer payante dans le jeu. Elle permet de ne pas attirer l’attention des autres candidats et de se préserver physiquement et mentalement. Cependant, elle peut aussi être un handicap pour créer des alliances solides ou marquer les esprits du public.
Les défis de l’après Koh-Lanta
L’expérience de Lola et Ari met en lumière les défis auxquels sont confrontés les candidats de Koh-Lanta une fois l’aventure terminée. La soudaine exposition médiatique peut être difficile à gérer, surtout pour ceux qui n’y sont pas préparés. Denis Brogniart lui-même met en garde les nouveaux aventuriers sur les dangers des réseaux sociaux.
Entre opportunités de reconversion professionnelle et risques pour la vie privée, les candidats doivent trouver un équilibre délicat. Certains, comme Lola, choisissent d’embrasser cette nouvelle notoriété, tandis que d’autres, à l’image d’Ari, préfèrent rester dans l’ombre. Quelle que soit l’approche choisie, une chose est sûre : l’aventure Koh-Lanta ne s’arrête pas à l’extinction du flambeau.
Avec l’essor des réseaux sociaux, les candidats font face à une nouvelle forme de jugement public. Les commentaires, parfois virulents, peuvent avoir un impact significatif sur leur bien-être psychologique. La production de l’émission tente de les préparer à cette réalité, mais la brutalité de certaines réactions reste un défi majeur pour les aventuriers.
Lola de #Kohlanta. Le caméraman de Koh Lanta, toujours au top 🍌 pic.twitter.com/sVKwTUiZeo
— J'ai raison 😎 (@JaiRaison) August 28, 2024