Les séries à succès ne font pas toujours l’unanimité, et La Cage ne déroge pas à la règle. Quinze jours seulement après sa sortie sur Netflix, la série de Franck Gastambide, qui suit le parcours d’un jeune combattant de MMA nommé Taylor, se voit déjà assurée d’une deuxième saison. Une annonce qui divise autant qu’elle suscite l’enthousiasme.
Alors que la série caracole en tête du Top 10 français de Netflix depuis sa mise en ligne le 8 novembre, les débats font rage sur les réseaux sociaux. Entre éloges et critiques acerbes, le créateur de Validé se retrouve au cœur d’une tempête médiatique, l’obligeant à défendre ses choix artistiques et narratifs.
Un phénomène qui transcende le monde du MMA
La Cage s’impose comme un véritable phénomène sur la plateforme de streaming, conservant sa première place dans le classement des contenus les plus visionnés. Le pari était pourtant risqué : faire découvrir l’univers des sports de combat à un public néophyte tout en satisfaisant les connaisseurs. Une mission que Franck Gastambide semble avoir accomplie, comme il l’avait fait précédemment avec le rap dans sa série Validé sur Canal+.
Qu’est-ce que le MMA ?
Le Mixed Martial Arts (Arts Martiaux Mixtes) est un sport de combat complet qui combine différentes disciplines comme la boxe, le jiu-jitsu, la lutte et le kickboxing. Ce sport, longtemps interdit en France, n’a été légalisé qu’en 2020.
Cette réussite s’accompagne pourtant d’une vague de critiques concernant certains aspects de la série. Sur Twitter, les réactions des spectateurs oscillent entre enthousiasme débordant et scepticisme marqué. « J’attendais grave, franchement incroyable », peut-on lire d’un côté, tandis que d’autres remettent en question la nécessité d’une suite.
Entre audace narrative et controverse
L’un des points les plus débattus concerne le rythme effréné de l’évolution du protagoniste. « Le gars est passé de quidam à champion de sa catégorie en 5 épisodes, c’est allé vite quand même », note un spectateur. D’autres s’inquiètent déjà d’une possible redondance scénaristique pour la saison 2, comparant le parcours potentiel à celui d’Alex Hunter dans FIFA.
Face à ces critiques, Gastambide assume pleinement ses choix créatifs, particulièrement concernant le final controversé de la première saison. Dans un entretien accordé à Télé-Loisirs, il révèle avoir déjà vécu une situation similaire avec Validé : « J’étais le seul à dire : ‘Je vous promets que c’est génial !' »
Les inspirations littéraires de La Cage
Franck Gastambide cite Le Comte de Monte Cristo d’Alexandre Dumas comme source d’inspiration pour explorer les thèmes de la jalousie et de la trahison dans sa série, démontrant une volonté d’ancrer son récit dans une tradition narrative classique.
Le réalisateur défend notamment sa vision en expliquant vouloir explorer les conséquences des problèmes de confiance en soi et des mauvaises fréquentations. « Je n’ai rien inventé », affirme-t-il, rattachant son œuvre à des thématiques universelles déjà présentes dans la littérature classique.