Dans l’univers artistique français, certains noms résonnent avec une puissance particulière. Catherine Ringer est l’un de ces noms, une artiste polyvalente qui a marqué de son empreinte la scène musicale depuis les années 1970. Chanteuse, musicienne, compositrice et même actrice, elle incarne une créativité débordante et une carrière riche en rebondissements.
Mais ce que beaucoup ignorent, c’est que le talent artistique de Catherine Ringer ne s’est pas arrêté à sa propre carrière. En effet, sa fille aînée, Ginger Roman, a su se frayer un chemin dans le monde du septième art, perpétuant ainsi l’héritage créatif de sa mère tout en traçant sa propre voie.
Une carrière musicale emblématique
Les débuts de Catherine Ringer dans le monde du spectacle remontent aux années 1970, où elle fait ses premières armes en chantant dans diverses pièces de théâtre. Des œuvres comme « Visite à Locus Solus », « Fragments pour Guevara », « Nuits sans nuit » et « Les Loups » lui permettent de développer ses talents vocaux et sa présence scénique.
C’est cependant en 1980 que sa carrière prend un tournant décisif avec la formation du groupe pop rock Les Rita Mitsouko, qu’elle co-fonde avec Fred Chichin. Le succès ne se fait pas attendre et le duo connaît une ascension fulgurante, propulsé sur la scène internationale par des tubes comme « Marcia Baila ». Les Rita Mitsouko deviennent rapidement une référence incontournable de la musique française.
Une artiste aux multiples facettes
Après la dissolution des Rita Mitsouko en 2007, suite au décès de Fred Chichin, Catherine Ringer ne s’arrête pas en si bon chemin. Elle poursuit son exploration musicale en solo, s’aventurant dans différents genres et continuant à se produire sur scène. Sa carrière solo s’avère tout aussi prolifique que celle menée au sein du groupe.
En 2011, elle sort l’album « Ring n Roll », qui lui vaut une reconnaissance supplémentaire. L’année suivante, elle reçoit le prix de la Meilleure artiste féminine aux Victoires de la musique, consacrant ainsi son talent et sa longévité dans l’industrie musicale. Catherine Ringer s’impose comme une artiste respectée non seulement en France, mais aussi à l’international.
Des écarts de parcours assumés
Parallèlement à sa carrière de chanteuse, Catherine Ringer s’est également essayée au cinéma. Cependant, ses débuts dans ce domaine sont marqués par une expérience qu’elle semble regretter aujourd’hui. En effet, son nom est apparu au générique de plusieurs films pour adultes, une période sur laquelle elle porte un regard critique.
Dans une interview accordée à L’Express Styles, elle confie : « J’étais entourée de gens un peu intellos qui disaient que ça allait être quelque chose d’artistique. Je ne l’ai pas fait pour m’éclater, comme on pourrait l’imaginer, mais parce que j’étais sous influence. » Cette parenthèse dans sa carrière prend fin en 1983, et Catherine Ringer se tourne ensuite vers des rôles plus conventionnels dans le cinéma.
La relève artistique assurée
C’est après cette période que naît Ginger Roman, la fille aînée de Catherine Ringer. Comme un écho à la carrière de sa mère, Ginger hérite de la fibre artistique familiale et se tourne vers le métier d’actrice. Aujourd’hui quadragénaire, elle s’est déjà fait un nom dans le milieu du cinéma et de la télévision.
On a pu la voir incarner le personnage de Violette dans la série « Le Bureau des légendes », ou encore celui de Milou dans la fiction « Cherif ». Mais c’est son rôle dans le film « La Mélodie », réalisé par Rachid Hami en 2017, qui lui vaut d’être citée parmi les révélations de l’année lors de la cérémonie des César. Une reconnaissance qui témoigne de son talent et de sa passion pour son métier, perpétuant ainsi l’héritage artistique de sa mère tout en traçant sa propre voie dans le monde du cinéma.