4. Les zones d’ombre de l’enquête : ce que l’on ignore encore
L’autopsie réalisée le 26 juin au CHU de Toulouse n’a pas encore révélé la cause exacte du décès. Les premiers éléments écartent un traumatisme physique visible, mais les résultats de l’analyse toxicologique – attendus sous 48 heures – pourraient lever le voile sur d’éventuelles allergies ou intoxications. Le parquet de Montauban refuse pour l’heure toute hypothèse définitive.
Parmi les pistes explorées : un malaise cardiaque d’origine génétique, une réaction allergique aux produits utilisés pour les costumes, ou un incident lié au stress des répétitions. « Aucune piste n’est privilégiée, mais nous examinons les antécédents médicaux de l’enfant », précise une source proche du procureur de Montauban. Les parents de Safa, entendus hier matin, ont confirmé l’absence de pathologies connues chez leur fille.
5. Mobilisation citoyenne et réactions institutionnelles post-drame
Romain Lopez, maire de Moissac, se rend sur place dès 17h30 pour « soutenir la communauté éducative en état de choc ». L’évêché de Montauban annonce mobiliser des prêtres et psychologues dans les établissements catholiques du département. « Nous resterons aux côtés des familles aussi longtemps que nécessaire », insiste le diocèse.
Une veillée silencieuse organisée par des parents d’élèves rassemble près de 200 personnes mercredi soir devant l’école. « Safa jouait avec ma fille il y a trois jours… Comment expliquer l’inexplicable ? », murmure une mère, montrant un dessin de fleurs déposé au pied d’un bouquet. Les établissements scolaires du territoire observent une minute de silence jeudi à 16h52, heure exacte du drame.