Les vacances scolaires touchent à leur fin, et les enseignants se préparent à accueillir une nouvelle cohorte d’élèves. Bien que cette période soit synonyme de détente pour de nombreux enfants, les professeurs, eux, ne chôment pas. Ils consacrent une partie de leur temps libre à préparer leurs cours et à se familiariser avec les noms de leurs futurs élèves, une tâche qui peut s’avérer délicate.
En effet, prononcer correctement les noms de chaque enfant lors de l’appel en classe n’est pas toujours aisé, en particulier lorsque certains d’entre eux portent des noms peu communs ou d’origine étrangère. Pour faciliter cette tâche, certains enseignants ont parfois recours à une pratique controversée : donner des surnoms à leurs élèves.
Une pratique aux conséquences néfastes
Un témoignage paru dans le journal britannique The Sun, et relayé sur le site Parole de mamans, met en lumière les effets potentiellement dévastateurs de cette pratique. Une mère de famille, dont le fils porte un prénom d’origine indienne, a raconté comment l’enseignante de ce dernier a décidé de lui attribuer un surnom anglais sans même la consulter.
Un manque de respect envers l’identité de l’enfant
Selon la mère, cette décision unilatérale a eu un impact négatif sur son fils, qui a commencé à rejeter son véritable prénom, pourtant porteur d’une riche signification culturelle. Pire encore, l’enfant a même demandé à sa mère de changer légalement son prénom pour adopter le surnom choisi par son enseignante.
Une atteinte à la diversité culturelle
Ce témoignage soulève des questions importantes sur le respect de la diversité culturelle dans les écoles. En imposant des surnoms sans tenir compte de l’origine et de la signification des prénoms des élèves, certains enseignants risquent de porter atteinte à leur identité et à leur sentiment d’appartenance.
Un appel à la sensibilisation
Face à cette situation préoccupante, des voix s’élèvent pour sensibiliser les enseignants à l’importance de respecter les prénoms de leurs élèves, quels qu’ils soient. Loin d’être anodine, cette pratique peut avoir des répercussions profondes sur le développement personnel et culturel des enfants.