
Portrait D’un Fils « Modèle » Selon Sa Mère Endeuillée
Derrière cette colère maternelle qui demande justice se dessine le portrait d’un adolescent que sa mère refuse de voir oublié. Nahel, 17 ans, n’était pas le « délinquant » que certains pourraient imaginer.
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« On l’appelait Oui-Oui parce qu’il ne savait pas dire non », confie sa mère avec une tendresse palpable. Un surnom qui en dit long sur la personnalité du jeune homme : serviable, incapable de refuser un service, toujours prêt à aider son prochain.
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Les souvenirs affluent quand elle évoque son quotidien : « Il rendait service à tout le monde, aux jeunes, aux mamans, il les aidait à porter leurs courses jusqu’à chez elles ». Un portrait qui tranche radicalement avec l’image véhiculée par certains médias après sa mort.
La mère de Nahel insiste : « J’ai très bien éduqué mon fils ». Ces mots résonnent comme un plaidoyer posthume, une tentative désespérée de restaurer l’honneur d’un enfant fauché en pleine adolescence.
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Ce témoignage maternel révèle toute la complexité d’un drame qui dépasse le simple fait divers. Comment un jeune décrit comme si généreux a-t-il pu finir abattu lors d’un contrôle routier ? Cette question lancinante nourrit une douleur que certains observateurs jugent aujourd’hui instrumentalisée à des fins politiques.
L’émotion brute de cette mère endeuillée suscite désormais autant de compassion que de questionnements sur les récupérations dont elle pourrait faire l’objet.
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