Portrait D’une Combattante : Le Parcours Atypique De Loïs Boisson
Cette capacité à transformer une humiliation en coup de communication révèle une personnalité forgée par des années d’obstacles. Derrière cette résilience se cache un parcours atypique, marqué par le talent brut et la persévérance.
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« Sa frappe de balle n’a pas d’égal sur le circuit, elle a toujours été monumentale », explique Jean-René Lisnard, qui l’a suivie entre 2018 et 2019 à l’Elite Tennis Centre de Cannes. Un potentiel technique évident, mais bridé par un mental fragile. « C’était quelqu’un d’extrêmement fragile mentalement, elle pouvait couper les moteurs à tout moment », se rappelle l’entraîneur.
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Cette fragilité explique pourquoi Loïs Boisson, aujourd’hui âgée de 28 ans, a mis tant de temps à éclore. « Elle ne pouvait pas percer tôt. Des projets comme le sien, on en voit beaucoup au centre. Ça dure des années », analyse Lisnard.
Le déclic tant attendu semblait enfin arriver en 2024. Trois titres consécutifs en ITF, antichambre de la WTA, puis la catastrophe : une rupture du ligament croisé qui stoppe net sa progression. Une blessure qui aurait pu briser définitivement une carrière déjà fragile.
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Mais Loïs Boisson refuse d’abandonner. Avec l’aide financière de la FFT et un travail de fond avec son encadrement, elle revient plus forte. Sa récompense ? Devenir la première Française en quart de finale de Roland-Garros depuis Mary Pierce en 2002.
Une performance historique qui justifie toutes ces années de patience.
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