Vers Une Réappropriation Complète : Santé, Plaisir Et Liberté
Cette réappropriation passe aussi par la redécouverte du plaisir. Le vagin ne se limite pas à ses fonctions reproductives. Le fameux point G, situé sur la paroi antérieure du vagin, constitue parfois une zone érogène intense. Parfois non. Chaque corps est unique, et seul l’apprentissage personnel permet de comprendre ce qui fonctionne pour soi.
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Le périnée, autre grand oublié de l’anatomie féminine, joue un rôle crucial. Il soutient les organes pelviens et impacte directement la qualité des sensations sexuelles. Le renforcer avec des exercices simples comme les Kegels améliore la tonicité, la santé… et les orgasmes.
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Ces connaissances ne relèvent pas du bonus culturel. Elles constituent les fondements d’une sexualité épanouie et d’une santé menstruelle optimale, sujets encore trop peu expliqués.
Mais le chemin vers cette liberté commence par un geste simple : oser nommer. Dire « vagin » ne devrait plus constituer un tabou. C’est un mot comme un autre pour désigner une partie qu’on devrait nommer aussi naturellement qu’un bras ou qu’un cœur.
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Une femme informée est une femme libre. Libre de poser les bonnes questions médicales. Libre d’explorer son corps sans honte. Libre de célébrer ce que son anatomie est capable d’accomplir.
Alors arrêtons les euphémismes. Apprenons, nommons, partageons. Le vagin n’a rien de honteux. Appelons-le par son nom.
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