La solution inattendue de cette ville pour masquer les odeurs d’urine : « Deux fois par semaine, on vaporise… »

Image d’illustration © Buzzday

Quand L’Odeur Devient Thérapie Urbaine

Cette révolution sensorielle dépasse le simple masquage d’odeurs. Pour Kristell Niasme, maire de Villeneuve-Saint-Georges, la stratégie parfumée relève d’une véritable thérapie collective.

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« C’est une expérience sensorielle. Ça évoque tout de suite le rose, des souvenirs doux cette odeur de Malabar », explique l’élue LR. Derrière cette référence à la célèbre confiserie rose se cache une psychologie urbaine sophistiquée. L’odeur de fraise réveille l’enfance enfouie, transforme l’adulte pressé en gamin nostalgique.

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« Vous savez, l’odeur nous amène dans l’enfance et c’est aussi l’idée : envisager la ville autrement, de l’imaginer », poursuit la maire. Cette approche révolutionnaire fait du parfum un outil d’urbanisme émotionnel. Plus qu’une solution technique, c’est un voyage sensoriel qui redéfinit l’expérience urbaine.

L’enjeu dépasse les simples nuisances olfactives. « Ce parfum, c’est une manière d’embellir le territoire », résume Kristell Niasme. La fraise devient alors pinceau olfactif, redessinant l’image de la commune. Les passants ne subissent plus leur environnement : ils le respirent avec plaisir.

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Cette transformation mentale des espaces publics ouvre des perspectives inédites. Réenchanter la ville par les sens : voilà le pari audacieux de Villeneuve-Saint-Georges. Une révolution qui pourrait inspirer d’autres communes confrontées aux mêmes défis urbains.