Une garde parentale devenue mortelle au Brésil : derrière la disparition tragique d’une fillette de 3 ans se cacherait un scénario macabre minutieusement préparé. Les enquêteurs révèlent aujourd’hui comment un simple électroménager a servi de piège implacable, sous le regard complice… de l’impensable. Alors que la justice brésilienne poursuit la belle-mère pour homicide volontaire, ce que les éléments à charge démontrent glace le sang.
Le drame de Cascavel : une garde parentale qui tourne au cauchemar
Le 7 mai 2022 bascule dans l’horreur au domicile d’un père de famille brésilien. Isabelly Oliveira Assuncao, 3 ans, trouve la mort lors d’un simple week-end de garde parentale à Cascavel, dans le sud du pays. Selon le schéma habituel, la fillette passait chaque vendredi et samedi chez son père, conformément à l’accord établi entre ses parents séparés.
Mais ce jour-là, le père est absent pour raisons professionnelles. La garde de l’enfant échoit alors à Suzana Dazar dos Santos, sa compagne récemment entrée dans la vie familiale. Un détail administratif anodin qui va sceller le destin de la petite fille, comme le soulignent les documents judiciaires : « Lorsque ce dernier travaillait, Isabelly était gardée par sa belle-mère ».
Dans cette paisible ville de l’État du Paraná, le cadre idyllique des visites dominicales cache mal les tensions latentes. Les enquêteurs reconstitueront plus tard une géographie familiale complexe, où chaque week-end ressemble à un ballet d’adultes aux responsabilités partagées. Un équilibre fragile qui vole en éclats sous les coups d’une machination inouïe.
La méthode insidieuse du lave-linge : un piège mortel déjoué par l’enquête
Le rapport d’enquête lève le voile sur un dispositif glaçant mis en place le jour du drame. Selon les procureurs de l’État du Paraná, Suzana Dazar dos Santos aurait « employé une ruse pour que la fillette se noie dans un lave-linge », transformant l’appareil ménager en instrument de mort.
Au cœur du stratagème : les jouets préférés d’Isabelly, intentionnellement placés dans le tambour en rotation. Un appât irrésistible pour l’enfant de 3 ans, doublé d’un marchepied positionné à proximité permettant d’accéder à l’ouverture de la machine. Les enquêteurs reconstituent une séquence implacable : la fillette, attirée par ses jouets, escalade le dispositif et bascule dans le lave-linge en fonctionnement.
L’absence de surveillance durant trente minutes cruciales scelle le sort de la petite. Le parquet souligne la concordance troublante entre le temps de cycle d’un lavage standard et l’intervalle où l’enfant est restée sans secours. « La mort de la fillette serait le résultat d’une ruse mise au point par dos Santos », insistent les magistrats dans leur réquisitoire.
Trente minutes d’absence fatales : le compte à rebours implacable
La chronologie établie par les enquêteurs dessine un intervalle glaçant : trente minutes d’absence séparent la mise en marche du lave-linge de la découverte du corps sans vie. Une demi-heure où Suzana Dazar dos Santos aurait sciemment « laissé la petite fille sans surveillance », selon les termes du parquet.
Les magistrats soulignent la concordance entre le cycle de lavage enclenché et ce laps de temps critique. Pendant que la machine tourne, aucun adulte ne supervise les mouvements de l’enfant, pourtant connue pour sa curiosité insatiable. Un silence complice qui contraste avec le vacarme mécanique de l’appareil en fonctionnement.
Le médecin légiste confirmera plus tard l’évidence terrible : la noyade comme unique cause de décès. Ses conclusions balayent toute hypothèse d’accident domestique banal, transformant ces trente minutes en preuve centrale de l’accusation. Chaque seconde compte désormais devant les tribunaux brésiliens.
Une instruction judiciaire accablante : des preuves qui démasquent la préméditation
Le rapport du médecin légiste apporte une confirmation glaçante : Isabelly Oliveira Assuncao est bien morte par noyade. Cette conclusion scientifique élimine définitivement l’hypothèse d’un simple malaise ou d’une mort naturelle, corroborant la thèse de l’homicide volontaire retenue par le parquet de Paraná.
Face à ces éléments, Suzana Dazar dos Santos encourt désormais une poursuite pour homicide volontaire. Les magistrats s’appuient sur un faisceau de preuves matérielles : « La mort de la fillette serait le résultat d’une ruse mise au point par dos Santos », affirment-ils dans leur acte d’accusation.
Parmi les éléments à charge les plus accablants figure la présence des jouets préférés de l’enfant dans le tambour du lave-linge. Un détail qui tranche avec le hasard des accidents domestiques et dessine les contours d’un scénario criminel longuement mûri, selon les enquêteurs. La justice brésilienne doit maintenant départager les versions dans ce dossier qui secoue l’opinion publique.