Le petit-déjeuner, moment sacré pour de nombreux Français, s’accompagne souvent d’un bon verre de lait. Mais face aux différentes options proposées en rayon, le choix peut s’avérer cornélien. Entier, demi-écrémé ou écrémé ? Pasteurisé ou cru ? Les interrogations fusent, laissant parfois le consommateur perplexe devant son caddie.
La symphonie des matières grasses
Cette différence de composition n’empêche pas une certaine flexibilité dans l’utilisation culinaire. Que ce soit pour une pâtisserie, un cake salé ou une quiche, le choix du lait n’influencera que légèrement le résultat final. Le lait entier apportera certes plus de gourmandise, mais la texture restera sensiblement la même.
Le dilemme nutritionnel
Le lait demi-écrémé tire son épingle du jeu en se positionnant comme le favori des Français. Le Dr Bossy le qualifie de « bon entre-deux », adapté à une consommation régulière et convenant à tous les profils, des enfants aux femmes enceintes. À l’inverse, le lait écrémé, bien que moins calorique, s’avère le moins intéressant d’un point de vue nutritif.
L’appel du lait cru
Les personnes âgées et les femmes ménopausées peuvent également tirer parti de sa richesse en calcium et en vitamines. Cependant, il est crucial de choisir un lait cru de qualité pour profiter pleinement de ses bienfaits.
Alternatives et mises en garde
Pour ceux qui peinent à digérer le lait de vache, d’autres options s’offrent à eux. Les laits de chèvre et de brebis, plus digestes mais légèrement plus sucrés, peuvent être une alternative intéressante. Les boissons végétales, comme le lait d’amande, gagnent également en popularité.
Toutefois, le Dr Bossy met en garde contre les laits enrichis en vitamines. « Ce n’est pas une bonne idée, il y a des additifs, la restructuration d’un aliment n’est pas une bonne chose. Plus c’est transformé, moins c’est bon pour la santé. » La clé réside donc dans le choix d’un lait le moins transformé possible, en adéquation avec ses besoins et ses préférences gustatives.