L’amour est dans le pré : La reconversion réussie de Florian et Lola dans la production artisanale de pop-corn

Angelique S.
4 Min de lecture

Les histoires d’amour nées sur le petit écran ne se terminent pas toujours en queue de poisson. Florian et Lola en sont la preuve vivante. Leur rencontre lors de la saison 15 de L’amour est dans le pré en 2020 a non seulement donné naissance à une belle histoire d’amour, mais aussi à une aventure entrepreneuriale aussi originale qu’inattendue dans la Creuse.

De l’élevage de vaches allaitantes à la production artisanale de pop-corn, le couple a su transformer leur passion commune en une entreprise florissante. Leur marque Pop’Creuse s’impose aujourd’hui comme un exemple réussi de diversification agricole, prouvant que l’innovation peut surgir même au cœur des campagnes françaises.

Du coup de foudre télévisé à l’aventure entrepreneuriale

L’histoire commence comme un conte de fées moderne. Lola, infirmière de profession, tombe sous le charme de Florian devant les caméras de M6. Une fois l’émission terminée, elle n’hésite pas une seconde à quitter sa vie d’avant pour s’installer dans la Creuse auprès de son agriculteur de cœur.

Face aux défis du monde agricole, le couple décide de se réinventer. Alors que d’autres agriculteurs optent pour des diversifications classiques, Florian et Lola choisissent une voie plus originale : la production de maïs à pop-corn et sa transformation artisanale.


L’amour est dans le pré en chiffres
– Émission lancée en 2006 sur M6
– Plus de 15 saisons diffusées
– Taux de réussite des couples : environ 50%
– Des dizaines de bébés nés des unions formées

Une production artisanale qui fait pop

Dans leur atelier créé de toutes pièces à la ferme, le couple respecte scrupuleusement les normes d’hygiène, arborant fièrement leurs charlottes réglementaires. Leur gamme se compose de quatre recettes signature : le classique sucré, mais aussi des versions plus audacieuses au curry, au chocolat et à la cannelle.

La stratégie commerciale est bien pensée, avec des prix accessibles oscillant entre 4 et 7 euros selon le format et la saveur. Les ventes s’effectuent en direct sur les marchés, où le couple propose aussi bien des cornets fraîchement préparés que des seaux prêts à l’emploi.

Un succès qui éclate comme les grains

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : deux à trois cents seaux s’écoulent à chaque marché. Un succès d’autant plus remarquable que la production actuelle ne repose que sur un demi-hectare de maïs spécial pop-corn, cultivé au milieu des parcelles conventionnelles.

Le succès est tel que Lola envisage de quitter définitivement son métier d’infirmière pour se consacrer pleinement à l’entreprise. Une décision qui témoigne de la confiance du couple dans leur projet et de l’engouement du public pour leurs produits.


Le maïs à pop-corn : une culture spécifique
– Variété différente du maïs conventionnel
– Grains plus petits et plus durs
– Taux d’humidité particulier nécessaire
– Culture nécessitant un savoir-faire spécifique

L’avenir s’annonce croustillant

Face à la demande croissante, le couple réfléchit déjà à l’expansion de leur activité. La capacité de production de leur machine laisse entrevoir de belles perspectives de développement, et l’augmentation des surfaces cultivées en maïs à pop-corn est sérieusement envisagée.

Pour Florian, qui a su surmonter les défis posés par son handicap en fauteuil roulant, et Lola, cette réussite représente bien plus qu’un simple succès commercial. C’est la preuve que leur audace et leur créativité peuvent transformer une simple idée en une entreprise prometteuse, tout en restant fidèles à leurs racines agricoles.