Le monde des médias est en deuil. La disparition d’Eric Yung, figure emblématique du journalisme français et ancien inspecteur de l’antigang, a suscité une vive émotion au sein de la profession. C’est à travers un message poignant sur Instagram que Laurence Boccolini a rendu hommage à celui qui était devenu un ami proche, partageant avec ses 160 000 abonnés sa profonde tristesse face à cette perte.
« Nos conversations vont me manquer. Nos échanges sur les livres et la vie… » Ces mots touchants de l’animatrice de 61 ans témoignent de la relation privilégiée qu’elle entretenait avec Eric Yung, décédé à l’âge de 76 ans. Un lien fort tissé autour d’une passion commune pour la littérature et les échanges intellectuels, qui a marqué leur amitié jusqu’au bout.
De l’antigang aux plateaux de télévision : l’histoire d’un parcours hors du commun
Connu sous le nom de Jean-Bernard Vincent dans les forces de l’ordre, Eric Yung s’est d’abord illustré dans les rangs de la police nationale, où il a servi comme inspecteur au sein de la prestigieuse brigade antigang. Une première carrière qui lui a permis d’acquérir une expertise unique dans le domaine des affaires criminelles, expertise qu’il mettra plus tard au service du journalisme.
Sa reconversion dans le monde médiatique s’est révélée être un succès retentissant. Devenu chroniqueur et écrivain prolifique, il a su mettre à profit son expérience du terrain pour livrer des analyses pertinentes sur les faits divers et l’univers policier. Son ouvrage « La Tentation de l’Ombre » reste aujourd’hui une référence dans le genre.
Qui était vraiment Eric Yung ?
Ancien inspecteur de l’antigang devenu journaliste et écrivain, Eric Yung était connu pour sa double expertise : celle du terrain policier et celle de l’analyse médiatique. Il a notamment marqué les esprits par sa capacité à vulgariser des affaires complexes tout en maintenant la rigueur nécessaire au traitement de sujets sensibles.
Un héritage médiatique marqué par l’excellence
Michel Field, figure importante du PAF, a tenu à saluer la mémoire de celui qu’il considérait comme un ami : « Un concentré d’humanité. Ce fut un privilège de l’avoir comme ami ». Ces mots résonnent particulièrement dans le monde des médias, où Eric Yung était reconnu pour son érudition et ses qualités de conteur.
L’annonce de son décès le 20 octobre 2024 a provoqué une vague d’émotion dans le milieu journalistique. Sa capacité à tisser des liens authentiques, comme en témoigne l’hommage de Laurence Boccolini, et son professionnalisme ont fait de lui une personnalité respectée et appréciée de ses pairs.
L’héritage d’Eric Yung en chiffres
Plus de 30 ans de carrière dans les médias
Auteur de nombreux ouvrages sur les affaires criminelles
Des milliers de chroniques et d’interventions médiatiques
Une expertise reconnue qui en a fait l’une des références en matière de faits divers en France
Une perte qui résonne dans le paysage médiatique français
Les réseaux sociaux se sont rapidement fait l’écho de cette disparition, avec de nombreuses personnalités du monde des médias partageant leurs souvenirs et leur tristesse. Des messages qui soulignent unanimement les qualités humaines et professionnelles d’Eric Yung, décrit comme un homme d’une grande gentillesse doublé d’un esprit brillant.
Sa disparition laisse un vide dans le paysage médiatique français, où sa voix unique manquera aux amateurs d’analyses pointues sur les faits divers et l’actualité criminelle. Son legs, fait d’ouvrages, de chroniques et de précieux témoignages sur le monde de l’antigang, continuera d’inspirer les nouvelles générations de journalistes.