Radiothérapie et humour noir : l’arme paradoxale contre « Bobby »
Face à l’impossibilité d’opérer, Laurence Boccolini subit depuis plusieurs mois des séances de radiothérapie visant à stabiliser la taille de sa tumeur. « Moi qui aime tant la radio, c’est un comble, quand même ! », ironise-t-elle dans Télé 7 Jours, transformant cette épreuve médicale en jeu de mots. Un traitement contraignant qui vise à éviter une paralysie faciale ou des lésions irréversibles.
L’animatrice puise dans l’autodérision une force face à l’absurdité du sort. En baptisant sa tumeur « Bobby » et en comparant ses acouphènes à un « orchestre H24 », elle désamorce l’angoisse tout en sensibilisant le public. « Je pourrais me morfondre, mais j’ai choisi d’en rire. C’est ma thérapie bis », confie-t-elle, mêlant résilience et pédagogie dans son autobiographie.
Soutien du public et débats sur les handicaps invisibles à l’écran
Depuis ses révélations, Laurence Boccolini reçoit un flot de soutien sur les réseaux sociaux. Les téléspectateurs saluent son courage (« Une leçon de résilience », « Merci de briser les tabous »), tandis que des forums spécialisés dissèquent son geste anti-acouphènes, devenu symbole de lutte contre les maladies invisibles. Son autobiographie Showtime, souvenirs du chaos, citée comme un modèle de transparence, est déjà en rupture de stock sur plusieurs plateformes.
Le débat dépasse le cas personnel : associations et téléspectateurs interrogent l’intransigeance des normes télévisuelles face aux handicaps. « Pourquoi exiger une apparence “parfaite” quand des millions de gens vivent avec des douleurs cachées ? », s’indigne une auditrice sur France Bleu. Un mouvement encourage les chaînes à suivre l’exemple de Boccolini, qui a imposé « une nouvelle forme de professionnalisme, humain avant tout », selon un post viral sur X.