« Ce N’est Pas Une Page Qui Se Tourne, C’est Un Mur Porteur Qui S’écroule »
Cette métaphore résonne avec une justesse saisissante le jour des obsèques. Dans l’église Saint-Roch, Laurent Baffie ne parvient pas à contenir son émotion. L’homme habitué à faire rire se retrouve démuni face à la réalité du cercueil. Les larmes coulent, trahissant une douleur que l’humour ne peut plus masquer.
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Car derrière la façade télévisuelle, une véritable complicité humaine liait les deux hommes. « Je n’aimais que le voir rire », répète Baffie comme un leitmotiv. Cette phrase révèle l’essence de leur relation : au-delà des caméras et des plateaux, Laurent Baffie s’était donné pour mission personnelle d’égayer le quotidien de son ami.
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Ces spectacles privés à domicile sont devenus légendaires dans leur cercle intime. Deux heures d’improvisation, de vannes et de facéties pour arracher un sourire à l’homme en noir. Un rituel touchant qui transcendait le simple divertissement pour devenir un acte d’amour amical.
La disparition de Thierry Ardisson prive Laurent Baffie de son public le plus précieux, celui qui comptait vraiment. Plus qu’un partenaire professionnel, c’est un spectateur privilégié qui s’efface. L’humoriste perd sa raison d’être comique la plus pure.
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Pourtant, fidèle à leur tradition, Baffie trouvera encore le moyen de faire sourire son ami une dernière fois.
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