Laurent Boyer, ancienne figure emblématique de M6, est accusé de violences conjugales et de partage de photos intimes par son ex-compagne. L’animateur de 67 ans, visé par une plainte pour « violences psychiques, harcèlement et atteinte à l’intimité », dénie fermément les faits et sera jugé en septembre 2026. L’ex-partenaire de l’homme décrit un profil « jaloux, pervers et narcissique », tandis que son passé mouvementé avec Alice Dona, qui évoquait déjà ses infidélités dans Chez Jordan de Luxe, resurgit.
Les accusations et la procédure judiciaire
Laurent Boyer est visé par trois chefs d’accusation : violences conjugales habituelles ayant entraîné une incapacité de travail supérieure à 8 jours, harcèlement sur conjoint et atteinte à l’intimité par fixation d’images à caractère sexuel. Selon les informations de Paris Match, confirmées par le parquet de Paris, l’ancien animateur de Fréquenstar a été placé en garde à vue le 28 mars 2024. Son procès, initialement prévu en septembre 2026, pourrait durer plusieurs semaines.
La plainte déposée par son ex-compagne, dont l’identité reste protégée, allègue des violences psychiques et psychologiques répétées. Les avocats de Laurent Boyer contestent fermement ces accusations, qualifiant les preuves de « fragiles ». Le tribunal judiciaire de Paris devra trancher sur la diffusion présumée de photos intimes sans consentement, un volet particulièrement sensible du dossier.
Les révélations explosives de l’ex-compagne
L’ex-partenaire de Laurent Boyer accuse l’animateur d’avoir partagé des photos intimes sur les réseaux sociaux sans son accord, un acte qualifié d’« atteinte à l’intimité » dans la plainte. Elle décrit l’homme de 67 ans comme « jaloux, pervers et narcissique », pointant des comportements contrôlants et des pressions psychologiques répétées. Les échanges téléphoniques et messages présentés au dossier illustreraient ces allégations.
Le médecin expert ayant examiné la plaignante relève une incapacité de travail supérieure à 8 jours, liée à un « trouble de l’humeur » aggravé par ces violences. Les proches de la victime confirment à Paris Match avoir constaté son « isolement progressif » durant la relation, tandis que Laurent Boyer maintient sa version : « Ces images étaient consenties ».
L’examen psychiatrique et ses conclusions
Le rapport médical commandé par la justice décrit Laurent Boyer comme présentant un « trouble de l’humeur » et des difficultés à « tolérer la frustration ». Ces éléments, relevés lors de son examen psychiatrique, alimentent les débats sur son profil psychologique. Le médecin chargé de l’évaluation souligne « une tendance à minimiser les conflits » dans ses déclarations.
La défense conteste la pertinence de ce rapport, arguant qu’il ne prouve « aucun lien direct avec les faits reprochés ». À l’inverse, le parquet y voit un éclairage crucial sur les allégations de violences psychologiques. Les avocats de la plaignante rappellent que le diagnostic corrobore ses témoignages sur « l’emprise exercée durant leur relation ».