4. La défense de Laurent Boyer : déni total et explications troublantes
Laurent Boyer conteste fermement toutes les accusations lors de sa garde à vue, invoquant une utilisation frauduleuse de son numéro de téléphone « à son insu ». L’animateur affirme aux enquêteurs que des « pirates informatiques » seraient à l’origine du faux compte Facebook, une version contestée par les preuves techniques reliant le profil à son appareil.
L’expertise psychiatrique ordonnée par la justice décrit pourtant un « trouble de l’humeur » et une « intolérance à la frustration » chez l’animateur. Le médecin recommande un suivi psychologique et addictologique, sans remettre en cause sa responsabilité pénale. Des éléments qui complexifient la posture de déni absolu maintenue par l’ancienne star de M6.
5. Une procédure hors norme : pourquoi le procès n’aura lieu qu’en 2026 ?
La lenteur du calendrier judiciaire s’explique par la complexité des charges : violences conjugales habituelles, harcèlement et diffusion d’images intimes, des infractions nécessitant une instruction approfondie. Le tribunal de Paris doit aussi composer avec les retards accumulés, Laurent Boyer ayant ignoré plusieurs convocations avant d’être contraint par un ordre à comparaître du parquet en 2024.
Les prévues en septembre 2026 pourraient aboutir à une peine allant jusqu’à 5 ans d’emprisonnement pour les faits les plus graves. Un délai qui s’explique aussi par la multiplication des dossiers sensibles impliquant des personnalités publiques, selon des sources judiciaires citées par Paris Match. La stratégie de défense de l’animateur, combinée aux preuves numériques accablantes, promet un affrontement juridique hors norme.