
« On Attendait Quoi Pour Nous Le Dire ? » : La Colère De La Défense
Cette révélation a pris de court l’équipe de défense. Me Alexandre Martin, l’un des avocats de Cédric Jubillar, découvre l’information par les médias. Une méthode qui le scandalise profondément.
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« On ne s’attendait pas à cette information », confie l’avocat. Mais ce qui l’indigne davantage, c’est d’apprendre que les gendarmes seraient au courant depuis des semaines sans rien entreprendre. Une situation « terrible à la fois pour la famille de Delphine et à la fois pour les droits de la défense ».
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L’avocat pointe du doigt un dysfonctionnement procédural majeur. « Vous avez un témoin qui donnerait des informations suffisamment précises et vous n’en faites rien ? » s’interroge-t-il. Plus troublant encore : des réunions ont eu lieu avec le parquet général il y a quelques jours, sans qu’aucune mention ne soit faite de ce témoignage à charge.
« On attendait quoi pour nous le dire ? » lance Me Martin avec amertume. Cette question révèle un sentiment de manipulation qui ronge la défense. L’avocat évoque « le goût amer » d’un piège qui se referme, avec une information qui aurait pu être « balancée peut-être le jour du début du procès ».
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Cette méthode interroge sur la loyauté procédurale. Comment construire une défense efficace quand les éléments à charge surgissent par voie de presse ? Le parquet général doit désormais prendre ses responsabilités et clarifier sa position.