
Image d’illustration © Buzzday
Un Plaisir Coupable Aux Codes Assumés
Cette intrigue classique assume pleinement ses origines. Soleil Noir puise directement dans l’héritage des sagas estivales des années 1990, quelque part entre Dans un grand vent de fleurs et Orages d’été. Un meurtre dans un domaine familial au décor de rêve, une enquête qui piétine, des conflits larvés qui explosent : la recette fonctionne encore.
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Le réalisateur ne cache pas ses influences. Il livre un clin d’œil assumé aux codes du genre, saupoudré d’inégalités sociales et de tensions familiales. Le tout baigne dans un décor provençal idyllique, entre champs de roses et cigales qui chantent.
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Mais le format dessert parfois l’ambition. Six épisodes de quarante minutes à une heure ne suffisent pas à explorer toutes les nuances. Les rancœurs familiales manquent de profondeur, les non-dits restent en surface.
Les rebondissements s’enchaînent pour maintenir l’attention. Parfois au prix de la cohérence. Les drames se succèdent, tirés par les cheveux : fiançailles surprise, coup de foudre improbable, révélations à répétition.
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Reste que cette saga d’été se dévore sans complexe un après-midi de canicule. Quand il fait trop chaud dehors, ces quarante degrés sous le soleil provençal offrent une évasion parfaite. Un divertissement qui ne se prend pas au sérieux et invite le spectateur à faire de même.
L’efficacité prime sur la subtilité, et c’est très bien ainsi.
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