Le mystère qui entoure le tueur du Zodiaque continue de fasciner le public, plus de cinquante ans après les faits. Netflix vient de frapper fort en dévoilant un nouveau documentaire intitulé « C’est le Zodiaque qui vous parle », disponible depuis le 23 octobre sur la plateforme. Cette série documentaire en trois épisodes, qui s’est rapidement hissée dans le top des programmes les plus regardés, propose un regard inédit sur l’une des affaires criminelles les plus énigmatiques des États-Unis.
Au cœur de ce programme captivant se trouve le témoignage exclusif de Robert Graysmith, ancien dessinateur de presse devenu expert de l’affaire. À travers son enquête minutieuse, qui nécessite seulement 2h15 de visionnage, les spectateurs plongent dans les méandres d’une investigation qui a terrorisé la Californie à la fin des années 1960, révélant de nouveaux détails glaçants sur cette affaire jamais élucidée.
Sur les traces d’Arthur Leigh Allen : un suspect qui intrigue
Parmi les révélations les plus marquantes du documentaire figure le portrait d’Arthur Leigh Allen, considéré comme le suspect principal de l’affaire. Cet ancien professeur, dont le profil correspond à de nombreux éléments de l’enquête, fait l’objet d’une attention particulière dans le documentaire. Robert Graysmith y dévoile une série d’indices troublants qui ont conduit les enquêteurs à le considérer comme le potentiel tueur du Zodiaque.
Qui était Arthur Leigh Allen ?
Ancien enseignant californien, il devient le principal suspect dans l’affaire du Zodiaque en raison de plusieurs éléments concordants : sa connaissance des codes, sa possession d’une montre de marque Zodiac et des témoignages le reliant aux scènes de crime. Il décède en 1992 sans avoir jamais été inculpé.
Une série de crimes méthodiques qui a glacé la Californie
Le documentaire retrace méticuleusement les cinq meurtres confirmés attribués au tueur du Zodiaque, ainsi que les deux tentatives de meurtre et l’enlèvement qui ont semé la terreur dans le nord de la Californie. Les victimes, principalement de jeunes couples, étaient ciblées dans des endroits isolés, créant un climat de peur sans précédent dans la région.
La particularité de ce tueur en série réside dans sa méthodologie unique et son besoin compulsif de reconnaissance médiatique. Le documentaire met en lumière sa stratégie de communication élaborée avec la presse, notamment à travers l’envoi de lettres cryptées aux principaux journaux de la région, dont le San Francisco Chronicle.
Le défi des cryptogrammes enfin percé
L’une des révélations les plus fascinantes du documentaire concerne les fameux cryptogrammes du Zodiaque. Le programme revient notamment sur la percée majeure de décembre 2020, lorsqu’une équipe est parvenue à déchiffrer le code Z340, composé de 340 caractères, une avancée validée par le FBI.
Les cryptogrammes du Zodiaque
Le tueur a envoyé quatre messages codés différents : Z408, Z340, Z13 et Z32. Le premier a été déchiffré en 1969, le Z340 en 2020, tandis que les deux derniers résistent encore aux tentatives de décodage des experts.
Un héritage culturel indélébile
L’affaire du Zodiaque continue d’alimenter la culture populaire, inspirant de nombreuses œuvres cinématographiques et télévisuelles. Le documentaire Netflix s’inscrit dans cette lignée tout en apportant un éclairage nouveau sur une enquête qui reste ouverte dans le comté de Napa et à Vallejo. Alors que le tueur revendiquait 37 victimes, l’ampleur réelle de ses crimes demeure l’un des nombreux mystères qui entourent cette affaire fascinante.