Léa Salamé révèle pourquoi elle se croyait inadaptée au 20h : « Je ne suis pas une blonde… »

Image d’illustration © Buzzday

La Tentation BFMTV : Quand Rodolphe Saadé Sort Le Carnet De Chèques

Car avant d’accepter France 2, Léa Salamé a failli tout envoyer balader. L’homme d’affaires Rodolphe Saadé, nouveau propriétaire de BFMTV et RMC, avait flairé le bon coup. Il débarque directement dans ses négociations.

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L’approche est frontale. Saadé veut faire de la journaliste l’une des nouvelles animatrices vedettes de sa chaîne info à la rentrée. Pas question de jouer les seconds rôles : une émission quotidienne lui tend les bras. Le grand écart avec l’austérité du JT.

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Mais c’est surtout l’argument financier qui frappe. Libération révèle le montant exact : 50.000 euros mensuels. De quoi faire réfléchir n’importe qui. Six cent mille euros par an contre les grilles salariales bridées du service public.

La proposition tombe au moment parfait. Salamé doute d’elle-même, se trouve illégitime pour le JT. BFMTV lui offre un terrain de jeu plus libre, sans les codes figés du service public. L’occasion de rester elle-même, cash et directe.

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Le chassage de tête révèle les enjeux colossaux de l’audiovisuel français. D’un côté, l’argent du privé qui recrute à tour de bras. De l’autre, un service public qui se bat pour garder ses talents. Léa Salamé se retrouve au cœur de cette guerre des chaînes.