8 nominations aux César et un casting aux petits oignons
Le film décroche 8 nominations aux César 2024, dont celle de la Meilleure actrice dans un second rôle pour Adèle Exarchopoulos – récompense finalement obtenue. La distribution réunit un gotha d’acteurs : Elodie Bouchez en médiatrice « irradiante de douceur », Dali Benssalah en agresseur « joyau brut », ou encore Miou-Miou « boulevard de son art infini » selon Critique Facile.
Chaque rôle est ciselé : Gilles Lellouche campe un participant « intense », tandis que Jean-Pierre Daroussin livre une performance « tout en silence ». Même les seconds couteaux brillent, comme Birane Ba qui « dynamite l’écran ». Un équilibre parfait entre stars (Denis Podalydès, Fred Testot) et révélations, clé du succès selon les spectateurs : « Aucun faux pas, du génie pur » (Joyeux).
Le public sous le choc : une œuvre qui transforme
« On entend les larmes couler au générique », témoigne Joyeux, résumant l’émotion collective dans les salles. Hugo G. ajoute : « Bouleversé par ce grand film, tout y est exceptionnel ». Les spectateurs décrivent un avant et un après visionnage, certains évoquant même « une séance de thérapie collective » (Senga2104). « Ce film m’a réconcilié avec l’humanité », affirme un enseignant dans les commentaires.
La puissance du film tient à son universalité : « À mettre entre toutes les mains, des policiers aux politiques », insiste Joyeux. Même les sceptiques semblent conquis : « Je ne croyais pas à la justice restaurative… J’ai changé d’avis », écrit un avocat. Une œuvre déjà considérée comme « indispensable » par les professeurs, qui réclament des projections scolaires. « Personne ne sort intact », résume Denis L., preuve que le cinéma peut encore ébranler les consciences.