Les 12 coups de midi en péril ? Paul El Kharrat balance sur Émilien : Il faut arrêter un petit peu…

Julie K.
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Paul El Kharrat, ancien maître des 12 coups de midi, lance un pavé dans la mare : dans Buzz TV, il alerte sur le règne sans partage d’Émilien, cumulant 552 émissions et 2,2 millions d’euros. Alors que les records s’enchaînent, la lassitude gagne une partie du public et relance le débat : faut-il limiter les mandats des champions ? Entre soutiens inconditionnels et critiques acerbes, le jeu culte de TF1 vit un tournant critique.

Le coup de gueule de Paul El Kharrat : l’ancien champion met en garde contre l’hégémonie d’Émilien

L’alarme est tirée sur le plateau de Buzz TV ce 2 avril 2025 : Paul El Kharrat, ex-recordman des 12 coups de midi, critique ouvertement le règne sans fin d’Émilien. « Il faut arrêter un petit peu, sinon ça va tuer le jeu », assène-t-il, soulignant le « déséquilibre » créé par les 552 participations du champion. L’ancien gagnant reconnaît son mérite mais plaide pour « une fin », évoquant l’impatience croissante du public et « l’injustice envers les autres candidats ».

La sortie fait l’effet d’une bombe sur les réseaux sociaux. « Émilien voit plus Jean-Luc que sa famille, ça fait peur », relève un internaute, quand d’autres réclament « de la décence » face à ses 2 205 987 € accumulés. Certains vont plus loin : « À un moment, il faut qu’il arrête d’être égoïste ! ». Une fracture révélatrice du malaise autour du phénomène Émilien.

Émilien, le champion historique qui défie les records des 12 coups de midi

Depuis son arrivée le 25 septembre 2023, Émilien écrit une page inédite du jeu culte de TF1. 552 émissions, 2 205 987 € en cagnotte, et aucun signe d’essoufflement : l’étudiant en histoire pulvérise tous les records, surpassant même Paul El Kharrat, dont le règne avait marqué les esprits. Son secret ? Une discipline militaire alliée à une culture générale phénoménale, sous le parrainage bienveillant de Jean-Luc Reichmann.

Entre deux enregistrements, le jeune homme peaufine sa méthode. « Je révise chaque jour, je note toutes mes erreurs », confiait-il récemment, tout en entretenant son image de candidat humble et déterminé. Un équilibre qui séduit encore une majorité de fans, malgré les critiques. À 24 ans, Émilien assume pleinement son statut : « Je veux repousser mes limites », glisse-t-il à son compagnon de jeu Jessica. Un mantra qui pourrait pousser TF1 à trancher : jusqu’où laisser filer l’exception ?

Lassitude ou admiration ? La fracture des téléspectateurs face au phénomène

La saga Émilien scinde les audiences en deux camps irréconciliables. D’un côté, les inconditionnels saluent « une leçon d’intelligence et de ténacité ». De l’autre, les détracteurs fustigent l’omniprésence étouffante du champion : « Sincèrement, n’a-t-il pas assez gagné ? », s’insurge un abonné Twitter, quand un autre dénonce « l’égoïsme de monopoliser le jeu ».

Le paradoxe interroge : comment un tel succès devient-il un handicap ? « Entre fascination pour ses performances et agacement face à sa longévité, le public navigue en eaux troubles », analyse un expert des médias. TF1 se retrouve pieds et poings liés : céder à la pression risquerait de trahir l’esprit du jeu, mais laisser filer menace l’audimat. Un équilibre aussi fragile que les questions posées à midi pile.

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