Les derniers mots bouleversants de l’ami de Yoann, poignardé à Nice : « Ne meurs pas dans mes bras »

« Viens, Faut Que Je Te Parle » : La Chronologie D’un Conflit Mortel

Mais pour comprendre ce drame, il faut revenir quelques minutes en arrière. Gabriel reconstitue la scène qui a basculé en tragédie. « Un jeune homme est arrivé. Il semblait y avoir un conflit entre eux. Je pense qu’ils se connaissaient. »

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Les mots fatidiques résonnent encore dans sa mémoire : « Viens, il faut que je te parle ». Une phrase banale qui cachait une intention meurtrière. Yoann s’est levé du banc, laissant sa chienne et son petit sac près de Gabriel. Les deux hommes se sont éloignés de quelques dizaines de mètres, vers le haut du boulevard de Cessole.

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Gabriel observe la scène depuis le banc. « Au bout de la rue, j’ai vu mon collègue tomber. Puis il est revenu vers moi. » Yoann marche, la main sur la gorge. Aucune trace de sang visible. Pas encore.

« Qu’est-ce qui s’est passé ? » demande Gabriel. « J’ai pris un coup de lame », répond simplement Yoann. Quelques mots qui résument l’irréparable. L’agresseur, lui, a pris la fuite vers le bas du boulevard.

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Cette chronologie révèle un guet-apens prémédité plutôt qu’une rixe spontanée. L’éloignement calculé du témoin, l’interpellation directe, la fuite immédiate : tout indique une agression planifiée entre deux hommes qui se connaissaient.