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Les derniers mots du pape François révélés par son infirmier Merci de m’avoir fait…

Julie K.
6 Min de lecture

Vatican News dévoile les confidences poignantes de l’infirmier présent jusqu’au dernier souffle du pape François. « Merci de m’avoir fait… » : ces mots prononcés avant de tomber dans le coma ce 21 avril résument l’ultime combat du souverain pontife, mort à 88 ans d’un AVC foudroyant. Alors que Rome s’apprête à accueillir Macron, Trump et quatre familles royales pour des obsèques historiques, le Saint-Siège révèle comment une simple main levée a scellé le départ discret d’un pape qui voulait « éviter le bruit ».

Les circonstances de la disparition du souverain pontife

7h35 ce lundi 21 avril 2025 : le camerlingue Kevin Farrell annonce officiellement la mort du pape François dans la résidence Sainte-Marthe. « Ce matin, l’évêque de Rome est revenu à la maison du Père », déclare-t-il dans un communiqué sobre qui marque la fin d’un pontificat de douze ans.

Le souverain pontife, âgé de 88 ans, succombe à un accident vasculaire cérébral foudroyant dans ses appartements du Vatican. Selon Vatican News, son état s’est dégradé brutalement après une ultime apparition publique place Saint-Pierre la veille, suite à la bénédiction pascale Urbi et Orbi.

L’infirmier Massimiliano Strappetti révèlera plus tard avoir insisté pour que le pape accomplisse ce dernier geste envers les fidèles. Un choix crucial qui précède de quelques heures seulement le coma final, survenu après un simple « salut de la main » adressé à son équipe médicale. La rapidité des événements est confirmée par le média officiel : « Tout est arrivé très vite ».

La révélation des ultimes instants par l’infirmier dévoué

Massimiliano Strappetti, infirmier personnel du pape depuis dix ans, livre à Vatican News des détails inédits sur les dernières heures. C’est lui qui insiste pour que François effectue une ultime apparition place Saint-Pierre le dimanche de Pâques, malgré sa fatigue extrême. « Il devait saluer son peuple une dernière fois », explique-t-il au média officiel.

Le souverain pontife, visiblement ému par cette foule venue l’acclamer après la bénédiction Urbi et Orbi, adresse à son compagnon de route un remerciement poignant : « Merci de m’avoir fait retourner sur la place ». Ces mots prononcés à 19h03 précises deviennent sa dernière phrase cohérente avant le geste symbolique d’adieu.

À 22h17, le pape lève faiblement la main vers son équipe médicale avant de sombrer dans le coma. Vatican News insiste sur l’absence de souffrance : « Le processus a été fulgurant, contrairement à la lente agonie de Jean-Paul II ». Une fin conforme au caractère du jésuite argentin, qui avait toujours refusé de commenter ses problèmes de santé.

Une mort à l’image de son pontificat : sobre et empreinte de mystère

La disparition du pape François scelle une cohérence ultime avec son style de gouvernance. Vatican News souligne « une mort discrète, presque à l’improviste », en contraste frappant avec les longues agonies médiatisées de certains prédécesseurs. Un départ volontairement sobre pour celui qui refusait systématiquement de commenter ses hospitalisations répétées depuis 2021.

Les observateurs relèvent la similitude entre cette fin éclair et ses prises de position anticonformistes. « Tout est arrivé très vite, sans protocole pesant », confirme la communication officielle, rappelant son geste historique de renoncer à la chaire pontificale en 2018 pour mieux repenser l’institution.

Les funérailles prévues le 26 avril à Rome respecteront cette sobriété revendiquée, malgré l’afflux attendu de chefs d’État. Un ultime paradoxe pour un pape qui disait « préférer une Église accidentée à une Église malade de sa propre grandeur ». La cérémonie se déroulera exactement cinq jours après le décès, suivant une tradition vaticane inchangée depuis Jean-Paul Ier.

L’hommage planétaire : du couple Macron à la famille royale britannique

Emmanuel Macron interrompt son déplacement à La Réunion pour se rendre aux obsèques du 21 avril, accompagné de Brigitte. Le couple présidentiel français, qui a rencontré à plusieurs reprises le pape François, rejoint une délégation internationale exceptionnelle. Donald et Melania Trump confirment leur venue, tout que Volodymyr Zelensky et le futur ex-chancelier allemand Olaf Scholz.

Côté européen, le Premier ministre britannique Keir Starmer représentera le Royaume-Uni. Les monarchies continentales affichent une présence unie : Felipe VI et Letizia d’Espagne côtoieront Philippe et Mathilde de Belgique. La famille royale britannique envoie le prince William en solitaire, Kensington Palace ayant officiellement annoncé l’absence de Kate Middleton pour raisons de santé.

Cette configuration inédite rassemble quatre couronnes européennes et douze chefs d’État, dont l’ancien président américain. Un dernier paradoxe pour le pape des périphéries, qui recevra un hommage mondialisé malgré son souhait déclaré de « simplicité évangélique ».