
« Je Suis Un Monstre » : Les Aveux Tardifs D’Une Mère Tortionnaire
Face aux jurés des assises de l’Hérault, tous espéraient enfin comprendre l’incompréhensible. Pourquoi une mère torture-t-elle sa propre fille jusqu’à la mort ? Comment expliquer cette haine destructrice ? Sandrine Pissara ne livrera aucune réponse satisfaisante.
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Le second jour du procès marque un tournant saisissant. L’enregistrement des cris d’effroi d’Amandine sous les coups résonne dans un silence de plomb. La salle d’audience suffoque. C’est alors que Sandrine Pissara articule timidement : « Je suis un monstre ». Quatre mots. Un aveu minimal face à l’évidence accablante.
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Cette femme qui a méthodiquement détruit sa fille refuse obstinément d’expliquer ses motivations. « Jamais je n’ai voulu qu’elle meure. Jamais », assure-t-elle. Puis cette déclaration stupéfiante : « Je sais que je suis en tort. Je ne sais pas expliquer pourquoi je l’ai fait. J’aimais Amandine, mais j’ai fermé les yeux sur sa santé. »
L’amour et la torture. Deux réalités inconciliables qu’elle prétend réconcilier. Plutôt que d’assumer ses actes, Sandrine Pissara préfère évoquer les violences subies dans sa propre enfance. Une stratégie de défense qui ne convainc personne.
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Quatre larmes vite séchées. C’est tout ce qu’Amandine obtiendra de sa mère tortionnaire lors de ce procès historique. Le mystère de cette haine maternelle restera entier, laissant place à une autre interrogation troublante.