Une nouvelle onde de choc vient de frapper le monde du divertissement, près d’un an après la disparition tragique de Matthew Perry. Des messages troublants échangés entre l’acteur et son médecin ont été révélés, jetant une lumière crue sur les derniers jours de la star de Friends. Ces échanges, d’une nature pour le moins inquiétante, soulèvent de nombreuses questions sur les circonstances qui ont précédé la mort de Perry et sur le rôle joué par certains professionnels de santé dans sa lutte contre l’addiction.
Alors que les fans pensaient avoir fait leur deuil, ces révélations rouvrent des plaies à peine cicatrisées. Elles mettent en lumière non seulement la souffrance de l’acteur, mais aussi les zones d’ombre qui persistent autour de sa disparition. Entre prescriptions douteuses, sommes astronomiques et messages explicites, l’affaire Perry prend une tournure aussi fascinante que macabre, digne des scénarios les plus sombres d’Hollywood.
La chute d’une icône : retour sur un drame hollywoodien
Le 28 octobre 2023, le monde apprend avec stupeur le décès de Matthew Perry, retrouvé sans vie dans le jacuzzi de sa résidence à Los Angeles. L’acteur de 54 ans, célèbre pour son rôle de Chandler Bing dans la série culte Friends, succombe à une overdose de kétamine. Cette substance, utilisée initialement comme anesthésiant, lui était prescrite pour traiter sa dépression et son anxiété. Un usage détourné qui s’est avéré fatal pour la star, longtemps en proie à des addictions diverses.
L’enquête menée par la police californienne a connu un rebondissement majeur le 15 août 2024, avec l’arrestation de cinq personnes impliquées dans le décès de Perry. Ces interpellations ont permis de lever le voile sur les circonstances troublantes ayant précédé la mort de l’acteur, révélant une addiction incontrôlable à la kétamine et un réseau de fournisseurs aussi varié que dangereux.
La kétamine : d’antidépresseur à poison mortel
L’enquête a mis en lumière l’ampleur de la dépendance de Matthew Perry à la kétamine. Dans les semaines précédant sa mort, l’acteur s’injectait ce psychotrope entre six à huit fois par jour. Une consommation effrénée qui témoigne d’une « dépendance incontrôlable », selon les termes des procureurs en charge de l’affaire. Cette addiction a poussé Perry à multiplier les sources d’approvisionnement, n’hésitant pas à recourir à des moyens illégaux pour obtenir sa dose quotidienne.
Anesthésique général à action rapide, la kétamine provoque une anesthésie dissociative caractérisée par une analgésie profonde et une perte de conscience. Bien qu’utilisée en médecine, son usage détourné comme drogue récréative ou antidépresseur présente des risques importants d’addiction et d’effets secondaires graves.
Les sommes en jeu sont tout simplement astronomiques. En seulement deux mois, Perry aurait déboursé pas moins de 55 000 dollars pour obtenir une vingtaine de flacons de kétamine auprès du Dr Salvador Plasencia. Plus troublant encore, l’acteur aurait payé jusqu’à 2 000 dollars pour des flacons normalement vendus 12 dollars l’unité, illustrant le désespoir d’un homme prêt à tout pour alimenter son addiction.
Un médecin au cœur du scandale
Les révélations les plus choquantes concernent sans doute le rôle joué par le Dr Salvador Plasencia dans cette tragédie. Des SMS personnels du médecin, rendus publics, témoignent d’une attitude pour le moins déplacée. Se vantant d’être « l’interlocuteur privilégié de Matthew Perry en matière de drogue », le praticien n’hésite pas à se moquer ouvertement de son patient, s’interrogeant sur « combien cet idiot va payer ». Ces messages jettent une lumière crue sur le manque d’éthique flagrant de certains professionnels de santé, prêts à profiter de la détresse de leurs patients célèbres.
Mais le Dr Plasencia n’était pas la seule source d’approvisionnement de Perry. L’enquête a révélé que l’acteur avait également recours à des dealers de rue et à des fournisseurs plus connus dans le milieu hollywoodien. Parmi eux, Jasveen Sangha, surnommée la « reine de la kétamine » à Hollywood, qui aurait fourni à Perry 50 flacons en deux semaines pour la somme de 11 000 dollars en liquide.
Une affaire qui ébranle Hollywood
Cette affaire soulève de nombreuses questions éthiques et légales. La responsabilité du corps médical est clairement mise en cause, avec des prescriptions manifestement abusives et un suivi plus que douteux des patients en situation d’addiction. Le cas de Matthew Perry n’est malheureusement pas isolé et met en lumière les failles d’un système où certains médecins semblent plus préoccupés par l’appât du gain que par le bien-être de leurs patients.
L’industrie du divertissement est depuis longtemps confrontée au problème de l’addiction. La pression, le stress et l’accès facilité aux substances illicites font des célébrités des proies faciles pour les dealers et les médecins peu scrupuleux. L’affaire Perry rappelle la nécessité d’une prise en charge adaptée et d’un encadrement plus strict des prescriptions médicales.
Au-delà du cas individuel de Matthew Perry, cette tragédie met en lumière l’ampleur du trafic de drogues à Hollywood. Entre dealers de rue et fournisseurs haut de gamme, l’industrie du cinéma semble gangrenée par un réseau bien organisé, capable de fournir des substances illicites à des tarifs exorbitants. Une réalité qui appelle à une réflexion profonde sur les mesures à prendre pour protéger les stars, mais aussi l’ensemble des personnes confrontées à l’addiction.