Les alternatives qui rapportent (vraiment) plus en 2025
Le LEP, plafonné à 3,5 % jusqu’en 2026, reste la solution la plus rentable pour les foyers éligibles (revenus inférieurs à 25 000 €). Pourtant, 6 millions de Français n’ont toujours pas activé ce livret, selon la Caisse des Dépôts. Les comptes à terme affichent quant à eux des taux jusqu’à 3,8 % sur un an, tandis que l’assurance-vie en euros résiste avec 2,5 % de rendement moyen.
Les conseillers financiers insistent sur la diversification : « Pour des montants supérieurs à 10 000 €, mixer Livret A, compte à terme et fonds euros est crucial », explique un gestionnaire de patrimoine. Certaines banques en ligne proposent même des offres promotionnelles à 6,50 % sur six mois, bien que réservées aux nouveaux clients. Autre piste méconnue : les livrets réglementés des banques mutualistes, encore indexés à 2 % malgré la baisse générale.
Bercy reste silencieux : la colère monte chez les Français
Le gouvernement refuse de contourner la formule mathématique malgré les demandes répétées des associations. « Aucune compensation n’est prévue », répond sèchement le cabinet de Bruno Le Maire, alors que 85 % des Français jugent le Livret A « moins utile » dans un récent sondage. Les partis d’opposition dénoncent une trahison des classes moyennes, accusant l’exécutif de privilégier les banques, bénéficiaires de taux de refinancement plus bas.
Sur les réseaux sociaux, le hashtag #LivretAVolé cumule 45 000 mentions en trois jours, accompagné de témoignages d’épargnants exaspérés. Une pétition en ligne réclamant « un gel exceptionnel du taux » dépasse 250 000 signatures. Dans l’ombre, des députés de la majorité plaident pour une réforme du calcul, mais Bercy oppose une fin de non-recevoir, arguant du « respect des règles européennes ».