4. Les témoignages poignants
« Mon fils aurait dû être dans ce car… », murmure Élodie, mère d’un écolier sauvé par un retard de dernière minute. La voix brisée, elle décrit « des cris de parents hurlant les prénoms de leurs enfants » sur les lieux du drame. À l’hôpital, un petit survivant de 8 ans, intransportable, murmurerait encore « où sont mes copains ? » selon une infirmière.
Le maire de Meung-sur-Loire, visiblement ému, annonce « trois jours de deuil municipal » lors d’une conférence de presse entrecoupée de sanglots. Le directeur de l’école rend hommage aux victimes : « Des enfants joyeux, toujours premiers à chanter pendant les sorties… ». Une gerbe de fleurs et des peluches commencent à s’accumuler devant l’établissement scolaire.
5. Les suites judiciaires et mesures d’urgence
Le chauffeur du car, placé en garde à vue, est mis en examen pour homicide involontaire ce jeudi. Les premiers éléments révèlent qu’il roulait « dans les limites de vitesse », selon son avocat, qui évoque « un enchaînement tragique de circonstances ». La justice ordonne une expertise médicale pour déterminer d’éventuels problèmes de santé ou fatigue au volant.
Les avocats des familles annoncent des actions en justice groupées contre le transporteur et la collectivité territoriale. La préfecture du Loiret impose dès ce vendredi « des contrôles renforcés sur tous les cars scolaires du département », tandis que l’entreprise exploitante suspend temporairement ses activités. Les vérifications techniques, déjà entamées, concernent 78 véhicules.