L’Autonomie Financière Comme Acte Militant
Cette réticence française révèle en réalité un enjeu bien plus profond : l’émancipation économique des femmes. Car derrière la polémique, Lola Marois dessine les contours d’une véritable révolution entrepreneuriale.
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Son compte Mym représente une rupture fondamentale avec les circuits traditionnels. Fini les intermédiaires, les commissions abusives, les cachets dérisoires. « L’argent tombe directement dans notre poche », résume-t-elle avec pragmatisme.
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Cette autonomie financière devient un acte militant. L’actrice refuse de subir un système où les femmes dépendent encore trop souvent du bon vouloir d’autrui pour valoriser leur image. Elle reprend les rênes de sa carrière, de son corps, de ses revenus.
Le contraste avec les États-Unis frappe par son évidence. Outre-Atlantique, ces plateformes constituent des business models légitimes, sans stigmatisation particulière. Les stars américaines y voient un outil de diversification normale, au même titre qu’une ligne de vêtements ou un parfum.
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En France, l’approche reste teintée de moralisme. Lola Marois l’assume pleinement : « C’est mon parti pris de montrer que je suis à la fois comédienne, intellectuelle en écrivant des livres, mère de famille et une femme qui peut être encore belle et sexy ».
À 41 ans, elle incarne cette nouvelle génération d’actrices qui refusent les cases. Reste à savoir si le public français est prêt à suivre cette évolution des mentalités.
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