
24 Heures De Liberté : Une Découverte Tardive Qui Interroge
Au-delà de toutes les espérances, certes, mais surtout bien au-delà des radars pénitentiaires. L’évasion, survenue vendredi, n’a été constatée que samedi midi. Plus de 24 heures de liberté non détectée pour un homme supposé sous haute surveillance.
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Ce délai interpelle directement l’efficacité du système de contrôle de la maison d’arrêt de Lyon-Corbas. Comment un détenu peut-il disparaître un vendredi sans qu’aucune procédure ne déclenche l’alerte avant le lendemain midi ? Les comptages réglementaires ont-ils été effectués ? Les rondes nocturnes respectées ?
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L’ampleur de cette faille temporelle dépasse le simple dysfonctionnement. Elle révèle des lacunes structurelles dans la surveillance pénitentiaire. Vingt-quatre heures représentent une éternité pour un évadé : le temps de prendre de la distance, de changer d’apparence, de mettre en place un plan de fuite élaboré.
Cette découverte tardive transforme une évasion audacieuse en véritable camouflet pour l’administration pénitentiaire. Les protocoles de sécurité semblent avoir été pris en défaut à tous les niveaux : sortie non contrôlée, absence non signalée, système d’alerte défaillant.
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Une négligence qui prend une dimension encore plus inquiétante lorsque l’on connaît le profil de l’homme qui court désormais dans la nature.