web statistic

Lyon : Un bébé de 22 mois chute du 4e étage… Sa mère était aux toilettes au moment des faits

Julie K.
5 Min de lecture

Un drame familial secoue Grigny-sur-Rhône après la chute vertigineuse d’un bébé de 22 mois depuis le 4ᵉ étage. Transporté en urgence absolue, l’enfant bascule ce jeudi en état de mort cérébrale, selon Actu Lyon. Comment cette tragédie a-t-elle pu survenir alors que la mère se trouvait aux toilettes ? Les circonstances du drame, révélées par le père à son retour du travail, alimentent une enquête aux questions encore sans réponses.

Une chute de quatre étages aux conséquences tragiques

Un drame effroyable survient mardi à Grigny-sur-Rhône lorsqu’un bébé de 22 mois chute du 4ᵉ étage de son immeuble. Les secours, alertés en urgence, interviennent dans un laps de temps record pour transporter l’enfant en « urgence absolue » selon les termes officiels.

Le pronostic vital engagé bascule ce jeudi vers un diagnostic sans appel : les médecins constatent un « coma dépassé », état clinique synonyme de mort cérébrale. Actu Lyon précise que cette évolution médicale survient moins de 48 heures après le drame, soulignant la rapidité de la dégradation.

L’enquête préliminaire retient déjà un élément clé : la hauteur critique de la chute depuis le logement familial. Les services d’urgence lyonnais mobilisent des moyens exceptionnels, mais ne parviennent pas à inverser le cours des événements.

Un père découvre l’impensable en rentrant du travail

La scène cauchemardesque se déroule en fin d’après-midi, au moment où le père de famille regagne son domicile après sa journée professionnelle. C’est lui qui découvre le corps inanimé de sa fille de 22 mois gisant au pied de l’immeuble, selon les informations confirmées par Actu Lyon.

Les investigations préliminaires indiquent que la mère, seule à domicile pendant l’incident, se trouvait momentanément aux toilettes lorsque la chute s’est produite. Ce bref instant d’inattention suffit à transformer le quotidien familial en tragédie irréversible.

Aucune alerte immédiate n’a pu être donnée : l’accident n’est signalé aux secours qu’au retour du père, dont l’arrivée coïncide avec la découverte du drame. Ce décalage temporel crucial interroge sur les circonstances exactes du drame, désormais au cœur de l’enquête judiciaire.

De l’urgence vitale au pronostic irréversible

L’état de l’enfant évolue dramatiquement en moins de 48 heures. Les médecins constatent ce jeudi l’entrée en « coma dépassé », terme médical désignant une absence totale d’activité cérébrale selon Actu Lyon. Ce diagnostic clinique marque un point de non-retour dans l’histoire médicale du dossier.

Le délai extrêmement court entre la chute et ce constat accrédite l’hypothèse d’un traumatisme crânien incompatible avec la survie. Malgré une prise en charge immédiate par les équipes du SAMU, aucun service hospitalier lyonnais n’a pu inverser la destruction neuronale engagée. La rapidité de cette dégradation devient un élément central du rapport médicolégal.

Une enquête pour démêler les circonstances du drame

Les autorités judiciaires ouvrent une enquête afin de reconstituer précisément la chronologie des événements. Cette procédure vise à déterminer si des mesures de sécurité adaptées étaient en place au domicile familial, alors que la mère se trouvait momentanément absente.

Le procureur de la République ordonne des expertises techniques pour examiner les lieux. L’objectif : vérifier si l’aménagement du logement ou « un défaut de surveillance » – selon la terminologie juridique – ont contribué à la chute.

Aucune mise en cause n’est formulée à ce stade. Les enquêteurs recueillent notamment le témoignage des parents, tandis que les services sociaux évaluent discrètement le contexte familial. La qualification exacte des faits dépendra des conclusions médico-légales attendues dans les prochains jours.