Sortie promener son chien le samedi 3 janvier, la jeune femme n’avait plus donné signe de vie depuis 48 heures, déclenchant une vaste opération de recherche par les forces de l’ordre. C’est finalement à seulement 300 mètres de son domicile que le corps de la victime a été retrouvé, dans des circonstances qui orientent les enquêteurs vers la piste accidentelle.
Un nouveau drame frappe le département du Maine-et-Loire en ce début d’année 2025. Le corps sans vie de Justine Roche, une étudiante de 24 ans portée disparue depuis le 3 janvier, vient d’être découvert à proximité d’un bassin collectif à Beaupreau-en-Mauges, une commune située au nord de Cholet.
Sortie promener son chien le samedi 3 janvier, la jeune femme n’avait plus donné signe de vie depuis 48 heures, déclenchant une vaste opération de recherche par les forces de l’ordre. C’est finalement à seulement 300 mètres de son domicile que le corps de la victime a été retrouvé, dans des circonstances qui orientent les enquêteurs vers la piste accidentelle.
Une disparition qui mobilise rapidement les secours
L’alerte est donnée 24 heures après la dernière trace de vie de Justine. Ses proches, inquiets de son silence inhabituel, contactent immédiatement la gendarmerie du Maine-et-Loire. Un dispositif de recherche conséquent est alors déployé et un appel à témoins largement diffusé dans la région.
Les investigations menées par les enquêteurs conduisent rapidement à la macabre découverte ce 5 janvier. Le corps de la jeune femme est localisé dans une bassine collective, située dans un terrain accidenté à proximité immédiate de son lieu d’habitation.
Une configuration des lieux qui oriente l’enquête
Selon les premiers éléments recueillis par les enquêteurs et rapportés par le procureur, Justine aurait tenté de porter secours à son chien, probablement coincé dans la bassine collective. Cette théorie est renforcée par la découverte d’un cadavre de renard dans le même plan d’eau, laissant supposer une possible altercation entre les deux animaux.
Qu’est-ce qu’une bassine collective ?
Il s’agit d’une réserve d’eau artificielle, généralement utilisée pour l’irrigation agricole. Ces infrastructures peuvent présenter des risques en raison de leur profondeur et de leurs parois souvent glissantes.
Les témoignages des riverains soulignent la dangerosité du site : un terrain difficile d’accès, surplombé d’un grillage et situé en hauteur. Ces éléments confortent l’hypothèse d’un accident, même si les enquêteurs poursuivent leurs investigations pour éclaircir toutes les circonstances du drame.
Une enquête toujours en cours
Si la piste accidentelle est privilégiée par les autorités, l’enquête se poursuit néanmoins avec minutie. Des examens médicaux sont programmés pour lever les derniers doutes sur les causes exactes du décès de la jeune femme.
Cette tragédie rappelle l’importance de la prudence aux abords des points d’eau, particulièrement dans des conditions d’accès difficile. Les autorités locales devraient prochainement examiner les mesures de sécurisation possibles autour de ces installations.