Le drame s’est noué dans la commune de Beaupré, près de Cholet, où Justine, une étudiante de 24 ans, avait choisi de passer les fêtes de fin d’année en famille. Partie promener le chien familial le 4 janvier 2025, la jeune femme n’est jamais revenue de ce qui devait être une simple balade quotidienne. Son silence prolongé a rapidement alerté ses proches, déclenchant un dispositif de recherche à l’échelle nationale.
Ce n’est que le lendemain, le 5 janvier, que l’inquiétante disparition a connu son dénouement tragique. Le corps sans vie de l’étudiante en géographie a été découvert dans des circonstances particulières, laissant les enquêteurs face à un scénario qui s’oriente désormais vers un terrible accident.
Une mobilisation massive des forces de l’ordre
Les recherches pour retrouver Justine ont mobilisé des moyens considérables. Pas moins de 70 militaires de la compagnie de Cholet ont été déployés sur le terrain pendant deux jours. Le dispositif, coordonné sous la supervision du procureur de la République d’Angers, Eric Bouillard, incluait deux équipes cynophiles accompagnées d’un chien Saint-Hubert, réputé pour ses capacités de pistage exceptionnelles.
L’ampleur des recherches s’est également manifestée dans les airs et sous l’eau, avec l’intervention de l’hélicoptère de la SAG de Saint-Nazaire et la mobilisation de trois plongeurs spécialisés de la brigade nautique de Nantes.
Le chien Saint-Hubert en recherche de personnes
Race canine reconnue pour son flair exceptionnel, le Saint-Hubert est particulièrement utilisé par les forces de l’ordre dans la recherche de personnes disparues. Capable de suivre une piste olfactive plusieurs jours après le passage d’un individu, il est un atout majeur dans ce type d’opération.
Une découverte macabre dans un lieu inattendu
C’est dans une bassine collective agricole du village de La Roche Baraton que le corps de la jeune femme a été retrouvé. Ce lieu, situé à seulement 300 mètres du domicile familial, est devenu le théâtre d’une découverte bouleversante qui soulève de nombreuses questions sur l’enchaînement des événements.
Un drame qui prend forme
Les premiers éléments de l’enquête dessinent les contours d’un accident tragique. La présence d’un cadavre de renard à proximité du corps de Justine oriente les investigations vers un scénario précis : la jeune femme aurait pu descendre dans la bassine pour porter secours à son chien, possiblement menacé par le renard.
Les bassines collectives agricoles
Ces réservoirs d’eau, utilisés principalement pour l’irrigation des cultures, sont des infrastructures communes en zone rurale. Leur profondeur et leurs parois souvent lisses peuvent représenter un danger potentiel pour quiconque y chute accidentellement.
Les interrogations persistantes
Alors que l’enquête se poursuit pour établir avec certitude les circonstances exactes du décès, plusieurs zones d’ombre subsistent. Les analyses des experts sont toujours en cours et devront confirmer l’hypothèse privilégiée de l’accident. Par ailleurs, le sort du petit chien blanc que promenait Justine reste, à ce jour, inconnu, ajoutant une part de mystère à ce drame qui a bouleversé toute une communauté.