Malaise aux JO de Paris : Un nageur canadien ‘pas venu pour ça’ sort de la Seine et vomit sans arrêt

Quentin M.
7 Min de lecture

L’effort intense sous la loupe des experts

Les spécialistes se sont penchés sur d’autres facteurs plus probables pour expliquer le malaise de Mislawchuk. Jean-Bernard Fabre, expert en physiologie du sport, a mis en avant l’intensité de l’effort fourni par l’athlète. La production excessive d’acide lactique, combinée aux variations de température, pourrait être à l’origine des symptômes observés.

De plus, le stress lié à une compétition de cette envergure et les conditions climatiques particulières de Paris en été ont été identifiés comme des facteurs aggravants potentiels. Ces explications scientifiques ont permis de replacer l’incident dans le contexte des défis physiologiques auxquels sont confrontés les athlètes de haut niveau lors d’épreuves aussi exigeantes que le triathlon olympique.

La qualité de l’eau de la Seine réaffirmée

Face aux inquiétudes persistantes concernant la qualité de l’eau, les autorités parisiennes ont tenu à rassurer le public et les participants. Pierre Rabadan, adjoint à la Maire de Paris chargé du Sport et des Jeux olympiques, a confirmé que la qualité de l’eau respectait les normes en vigueur. « Les récentes analyses menées le jour même de l’épreuve ont montré des résultats encore meilleurs que ceux des jours précédents », a-t-il affirmé, balayant ainsi les doutes sur la salubrité du fleuve.

Ces déclarations ont été soutenues par les résultats des prélèvements effectués régulièrement dans la Seine. L’incident impliquant Tyler Mislawchuk, bien que spectaculaire, ne serait donc pas imputable à la qualité de l’eau, mais plutôt à une conjonction de facteurs physiques et environnementaux exceptionnels.

Le triathlon olympique : un défi multidisciplinaire
Le triathlon olympique combine natation (1,5 km), cyclisme (40 km) et course à pied (10 km). Cette épreuve exigeante pousse les athlètes à leurs limites physiologiques, les exposant à divers risques comme la déshydratation, l’épuisement et les troubles digestifs.