Hommages et silence : le cinéma français sous le choc
La disparition de Manuela Gourary provoque une onde d’émotion dans le milieu artistique. Frédéric Diefenthal, qui incarnait son fils dans Taxi, reste muet sur les réseaux sociaux, tout comme Samy Naceri. Seul Jean-Luc Reichmann, proche de Diefenthal, partage un cœur brisé sur Instagram avec la légende : « Une dame au grand talent nous quitte ». Du côté des réalisateurs, Christophe Barratier salue dans un communiqué « une actrice à la sensibilité rare, capable de passer du rire aux larmes en un claquement de doigts ».
Le producteur Luc Besson, pourtant habituellement prolixe, ne s’exprime pas. Ce silence contraste avec les hommages d’acteurs anonymes ou de techniciens ayant travaillé avec elle. Sur X, un assistant-réalisateur de La Crim’ se souvient : « Elle arrivait toujours avec des croissants pour l’équipe. Une générosité qui transcendait les plateaux. » Un discret consensus se dessine : la France perd une artisane du cinéma, modeste mais indispensable.
Mystère et spéculations : l’ultime énigme de Manuela Gourary
Le choix de la famille de taire les circonstances du décès et les détails des obsèques nourrit les interrogations. Sur X, des fans évoquent un « détail troublant » lié à la phrase cryptique de l’AFP (« son dernier rôle reste à découvrir »), imaginant un projet cinématographique inachevé ou un testament artistique caché. D’autres théories pointent une maladie discrète, l’actrice n’ayant pas évoqué de problèmes de santé publics.
Pourtant, ses dernières apparitions en 2023 sur le tournage d’Épouse-moi mon pote de Tarek Boudali la montraient énergique, comme en témoigne une photo backstage partagée par un technicien. « Personne ne s’attendait à ça », confie une costumère de la série PJ, contactée par Buzzday. Entre hommages officiels étriqués et rumeurs numériques, le mystère Gourary s’épaissit – ultime preuve de son empreinte dans les esprits.
