Le petit prince du cinéma français fait ses premiers pas sur Netflix. Marcel Canet, fils des célèbres acteurs Guillaume Canet et Marion Cotillard, fait une entrée remarquée dans l’industrie cinématographique à seulement 13 ans. Son apparition dans le thriller d’action « Ad Vitam », actuellement en tête des visionnages sur la plateforme de streaming, marque le début d’une possible nouvelle dynastie du 7ème art français.
Cette première expérience devant la caméra n’est pas le fruit du hasard ni d’une pression parentale. Le jeune Marcel incarne le personnage d’Antoine dans ce film co-écrit et interprété par son père, qui caracole en tête des contenus les plus regardés sur Netflix à l’échelle mondiale. Une entrée discrète mais remarquée qui soulève déjà de nombreuses questions sur l’avenir de ce jeune talent en herbe.
L’héritage d’un nom qui pèse lourd
Être le fils de deux monuments du cinéma français n’est pas une situation anodine. D’un côté, Marion Cotillard, oscarisée et reconnue internationalement, de l’autre, Guillaume Canet, acteur-réalisateur aux multiples succès. Un héritage qui pourrait sembler être un atout, mais qui représente paradoxalement un véritable défi pour le jeune Marcel.
Les enfants de stars sous les projecteurs
Le phénomène des « enfants de » dans le cinéma français n’est pas nouveau. De nombreux jeunes comédiens doivent composer avec l’héritage de leurs parents célèbres, créant parfois des pressions supplémentaires dans leur parcours artistique.
Guillaume Canet lui-même reconnaît que cette filiation pourrait représenter plus un inconvénient qu’un avantage, notamment en raison des attentes démesurées du public. « Je pense que ça peut être plutôt un inconvénient puisqu’il peut y avoir une attente très forte de la part des gens », confie-t-il lors d’une interview pour l’émission 50 Inside.
Une approche prudente et encadrée
La démarche artistique de Marcel bénéficie d’un encadrement parental attentif. Guillaume Canet explique avoir préféré offrir cette première expérience à son fils plutôt que de le voir débuter ailleurs : « À partir du moment où il en a envie, on est bien obligé de mettre le pied à l’étrier. Je préférais autant que ça se fasse avec moi ».
Les parents veillent particulièrement à ce que cette initiation au métier d’acteur reste mesurée. « On surveille ça de près, car on sait que c’est un peu jeune en même temps pour démarrer ! », précise Guillaume Canet. L’accent est mis sur l’importance de garder les pieds sur terre et d’apprendre à gérer les aspects moins glorieux du métier.
L’apprentissage des réalités du métier
Ad Vitam : Un tremplin inattendu
Le film, disponible exclusivement sur Netflix, offre à Marcel Canet une exposition internationale dès son premier rôle, tout en lui permettant d’observer les coulisses du métier aux côtés de son père.
Pour Guillaume Canet, l’essentiel est que son fils comprenne les réalités du métier : « C’est un métier qui demande de se remettre souvent en question. Il y a des moments où on se prend des seaux de merde, on peut le dire, et ça peut être des fois dur à encaisser. » Une leçon de vie que le jeune Marcel apprend déjà à travers cette première expérience cinématographique.
La famille maintient un mode de vie normal malgré la célébrité, une approche que Guillaume Canet considère comme « la meilleure des écoles » pour son fils. Cette philosophie permet à Marcel de développer sa passion tout en conservant un équilibre essentiel à son âge.