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Maria Kovalchuk (OnlyFans) : l’enfer des « porta potty » à Dubaï, « des cheikhs qui battent… »

Julie K.
5 Min de lecture

Une jeune mannequin, une disparition troublante, et des blessures qui défient l’entendement. Derrière l’éclat doré de Dubaï se cacherait un réseau de « soirées secrètes » aux pratiques indicibles, selon des sources judiciaires. Le cas de Maria Kovalchuk, influenceuse retrouvée agonisante en mars dernier, éclaire crûment ce phénomène baptisé « porta potty ». Ce que l’avocate Katya Gordon a décrypté dans des vidéos troublantes révèle une réalité bien plus glaçante que les rumeurs…

La découverte macabre qui a secoué Dubaï

Le 19 mars 2024, Dubaï livre un spectacle insoutenable : Maria Kovalchuk, mannequin de 20 ans au million d’abonnés sur OnlyFans, est retrouvée agonisante au bord d’une route désertique. « Couverte de sang » selon les premiers rapports policiers, la jeune femme présente une colonne vertébrale brisée et des fractures multiples aux membres. Son corps mutilé, découvert dix jours après sa disparition, nécessitera quatre interventions chirurgicales d’urgence.

Les médecins qualifient ses blessures de « gravité extrême », un euphémisme pour décrire l’horreur. Aujourd’hui hors de danger physique, l’Ukrainienne reste incapable de s’exprimer, laissant planer un lourd silence sur les circonstances de son calvaire. Comment une influenceuse en vue a-t-elle pu subir un tel sort dans l’émirat du luxe ostentatoire ? La question obsède les enquêteurs.

Derrière le terme anodin, l’horreur des « porta potty »

Sous l’appellation trompeuse de « porta potty » – littéralement « toilette mobile » – se cachent des rituels d’une violence inouïe. Ces fêtes clandestines, organisées par des milliardaires à Dubaï, ciblent des influenceuses et mannequins recrutées sous prétexte de « booster leur carrière ». Une fois sur place, les jeunes femmes découvrent l’indicible : « des pratiques sexuelles extrêmes » pour assouvir les fantasmes les plus sordides d’hôtes anonymes.

Le mécanisme est rodé. Les victimes, souvent alcoolisées ou droguées à leur insu, perdent tout contrôle. « Elles sont piégées puis contraintes de participer contre leur gré », révèle une source proche du dossier. Certaines se retrouvent même intégrées de force dans des réseaux de prostitution, selon plusieurs témoignages concordants. Un système de prédation qui transforme les rêves de gloire en cauchemar organisé.

Des preuves vidéo et un témoignage glaçant

L’avocate russe Katya Gordon brandit des images troublantes pour étayer ses accusations. « Des cheikhs qui battent des filles, leur coupent les cheveux et leur font subir toutes sortes d’autres choses », décrit-elle sans ambages à nos confrères de La Dépêche. Ces vidéos, circulant discrètement sur les messageries cryptées, documenteraient des scènes de violences commises lors de ces soirées depuis leur apparition il y a trois ans.

Le phénomène des « porta potty » ne serait donc plus un simple fantasme urbain. Dès mars 2024, la candidate de téléréalité Maïssane Aghioul effleurait le sujet dans TPMP, évoquant des « pratiques inavouables » sans les nommer. Un silence éloquent qui souligne l’omerta entourant ces événements, malgré l’accumulation de preuves visuelles.

Suspicions tenaces et zones d’ombre persistantes

Aucune preuve formelle ne relie officiellement Maria Kovalchuk aux « porta potty ». Pourtant, « les suspicions sont fortes », insistent les enquêteurs. Un flou entretenu par des précédents troublants : dès mars 2024, Maïssane Aghioul, star de téléréalité, évoquait dans TPMP des soirées dubaiotes aux « règles inhumaines », sans jamais les nommer.

L’omerta règne sur ces événements. Peur des représailles ? Complicité des autorités ? Les raisons de ce silence collectif demeurent inexpliquées. Les seules certitudes : les blessures de Maria, l’existence des vidéos… et une enquête toujours ouverte. Trois mois après les faits, le mystère des « porta potty » résiste aux investigations.