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Marilou Berry balance sur Gérard Depardieu dans Clique : « Il s’applique à être absolument dégueulasse… » (ZAPTV)

Julie K.
7 Min de lecture

L’omerta du cinéma français sous le feu des critiques : « Un avocat ne devrait pas pouvoir faire ça »

Marilou Berry vise directement les méthodes de défense employées lors du procès Depardieu. « Passer quatre jours à traiter ces femmes d’hystériques ou de menteuses, singer leurs voix… Ça ne devrait pas être possible ! », s’indigne-t-elle, dénonçant une stratégie judiciaire qu’elle juge « inhumaine ». Son réquisitoire contre les avocats de l’acteur s’étend à l’ensemble du milieu, qu’elle accuse de protéger les agresseurs par son silence. « On sait tous ce qu’il se passe sur les plateaux. Mais qui ose parler ? », lance-t-elle, en référence aux non-dits persistants.

Cette charge s’inscrit dans un combat plus large, initié lors de l’affaire Richard Berry. En soutenant sa cousine Coline dès 2021, Marilou Berry avait déjà brisé le tabou des violences intrafamiliales. Aujourd’hui, elle exige « des protocoles concrets pour isoler les prédateurs » et une réforme des procédures judiciaires dans les dossres d’agressions sexuelles. « Quand la justice échoue, c’est à nous de créer la pression », conclut-elle, appelant à une mobilisation collective.

Une onde de choc dans le milieu : soutiens, silences et controverses

Les propos de Marilou Berry déclenchent immédiatement un raz-de-marée sur les réseaux sociaux. L’association #MeTooCinéma salue son « courage rare », tandis que des comédiennes anonymes partagent des témoignages similaires sous le hashtag #BalanceTonPlateau. À l’inverse, des voix du cinéma traditionnel jugent sa charge « excessive », à l’image du producteur Marc Missonnier, qui évoque « un procès médiatique préjudiciable à l’art ».

Gérard Depardieu, lui, garde le silence, conformément à la consigne de ses avocats. Seule réaction officielle : un communiqué de son équipe dénonçant « une instrumentalisation des luttes légitimes ». Les médias, divisés, relancent le débat sur « l’impunité des monuments du cinéma ». France Télévisions annonce même un documentaire en préparation sur les dérives sexuelles dans l’industrie, preuve que l’affaire Depardieu-Berry dépasse désormais le cadre judiciaire.