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Marine Le Pen déchue de son mandat : C’est une décision qui… sa réaction sans filtre

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Une décision judiciaire vient de bouleverser l’échiquier politique français. Marine Le Pen perd son mandat départemental, mais conserve paradoxalement un autre pouvoir. La chef de file du RN dénonce une «décision politique», promettant une riposte. Pourquoi cette condamnation risque de changer la donne pour 2027 ? Entre procédure administrative et bataille juridique, les coulisses d’une affaire qui secoue la République.

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Une décision administrative aux lourdes conséquences

La préfecture du Pas-de-Calais officialise ce 18 avril 2025 la déchéance du mandat départemental de Marine Le Pen. L’arrêté préfectoral, notifié dans la semaine, fait suite à sa condamnation du 31 mars à cinq ans d’inéligibilité. Une procédure qui s’est avérée plus longue que prévu : les services de l’État ont dû patienter jusqu’à la notification officielle du jugement pour agir.

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Cependant, l’affaire pourrait rebondir. Le code électoral prévoit que tout recours devant la justice administrative suspend automatiquement la décision. Un argument juridique que la dirigeante RN pourrait exploiter, alors que le tribunal de Lille confirme à l’AFP n’avoir « pas enregistré de requête à ce jour ».

Un détail intrigue les observateurs : malgré les relances médiatiques, l’équipe de Marine Le Pen garde un silence inhabituel. Aucune réaction n’a filtré depuis l’annonce de cette mesure qui prive l’élue de l’un de ses mandats locaux.

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Une condamnation lourde de sens : au cœur d’un système de détournement

Le 31 mars 2025 marque un tournant judiciaire pour Marine Le Pen. Le tribunal correctionnel de Paris la condamne à quatre ans de prison, dont deux sous bracelet électronique, accompagnés d’une amende de 100 000 €. La peine s’accompagne surtout d’une inéligibilité immédiate de cinq ans, obstacle majère à une éventuelle candidature présidentielle en 2027.

Les juges pointent son rôle central dans un détournement de fonds publics évalué à 4,4 millions d’euros. Entre 2004 et 2016, des fonds du Parlement européen auraient financé illégalement des salariés du Rassemblement national. « Elle était au cœur de ce système », insiste la décision judiciaire. Un montant déjà partiellement remboursé – 1,1 million d’euros – mais qui pèse lourd dans le dossier.

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Cette affaire, qualifiée d’« historique » par les observateurs, révèle les méthodes financières contestées d’un parti désormais sous étroite surveillance. Les preuves accumulées sur douze ans dessinent un schéma organisationnel dont Marine Le Pen serait l’architecte.

Contre-offensive judiciaire et polémique politique

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Marine Le Pen riposte avec virulence depuis sa condamnation, qualifiant la décision de « politique » et dénonçant un « bafouement de l’État de droit ». La présidente du RN compte sur la procédure d’appel pour inverser le cours des événements, tout en préparant un éventuel recours contre l’arrêté préfectoral.

Un élément juridique joue en sa faveur : tout recours administratif entraînerait automatiquement la suspension de la déchéance selon le code électoral. Pourtant, le tribunal de Lille indique à l’AFP n’avoir « pas enregistré de requête à ce jour ». Une inertie qui interroge, alors que l’échéance présidentielle de 2027 se rapproche.

Le silence de son équipe juridique accentue le mystère. Malgré les multiples sollicitations des médias, aucune stratégie officielle n’a été dévoilée. Seule certitude : la cour d’appel de Paris s’est engagée à examiner le dossier « pour une décision à l’été 2026 », laissant un an de bataille judiciaire.

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Un avenir politique sous tension : entre mandat sauvé et présidentielle compromise

Marine Le Pen conserve paradoxalement son siège de députée du Pas-de-Calais malgré sa condamnation. Une exception permise par la jurisprudence du Conseil constitutionnel, mais temporaire : elle ne pourra « pas se représenter si des législatives anticipées sont convoquées » après une dissolution.

Ce verrou juridique place le RN dans une situation inédite à dix-huit mois d’une présidentielle cruciale. La cour d’appel de Paris promet toutefois une décision avant l’été 2026, selon ses propres termes : « des délais qui devraient permettre de rendre une décision à l’été 2026 ».

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Un calendrier qui laisse à la cheffe de file d’extrême droite un an de répit pour tenter d’invalider son inéligibilité. Mais l’ombre de 2027 plane déjà : cette condamnation, si elle est confirmée, scellerait l’impossibilité d’une cinquième candidature présidentielle.

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