Les réactions en cascade dans l’échiquier politique
Les Républicains se divisent : Éric Ciotti exprime une « solidarité républicaine » envers Marine Le Pen, tandis que Valérie Pécresse dénonce « un rappel salutaire de l’état de droit ». À gauche, La NUPES fustige « une tentative de victimisation » du RN, Manuel Bompard appelant à « ne pas céder aux sirènes de l’extrémisme ». Le gouvernement, par la voix d’Olivier Véran, exhorte à « la sérénité », tout en rappelant le caractère « irréversible » de la décision judiciaire.
L’affaire relance les débats sur l’équilibre des forces politiques. Des sondages flash indiquent une hausse de 3 points des intentions de vote pour le RN, malgré la controverse. Sur Twitter, le hashtag #LePenIneligible génère plus de 100 000 mentions en 24 heures, mêlant soutiens passionnés et appels au boycott. Marine Le Pen, bien que silencieuse publiquement, coordonnerait en coulisses une « contre-offensive médiatique » selon des sources proches du parti.
Les conséquences à long terme et les questions en suspens
Scénarios juridiques et politiques se dessinent : l’équipe de Marine Le Pen prépare un recours devant le Conseil constitutionnel, tandis que des experts anticipent un « bras de fer institutionnel » de plusieurs mois. Jordan Bardella, en consolidant son leadership, pourrait voir son rôle évoluer de président par intérim à « porte-drapeau officiel » du RN si la crise se prolonge. Des rumeurs de dissolution du groupe parlementaire circulent, niées avec fermeté par le parti.
Les premiers sondages post-annonce révèlent une polarisation accrue : 47 % des sympathisants RN jugent la décision « injuste », contre 28 % dans la population générale. Le hashtag #Bardella2027 surgit parmi les militants, alimentant les spéculations sur une future candidature. « Cette crise va redéfinir les rapports de force internes », analyse un politologue, soulignant les interrogations persistantes sur la capacité de Marine Le Pen à retrouver une légitimité électorale.
