Marion Maréchal critique vivement la cérémonie d’ouverture des JO : « La laideur générale… »

Angelique S.
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La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 a illuminé la capitale française vendredi 26 juillet au soir, offrant un spectacle éblouissant qui a captivé des millions de spectateurs à travers le monde. Cependant, au milieu de l’euphorie générale, une voix discordante s’est fait entendre sur les réseaux sociaux : celle de Marion Maréchal, petite-fille de Jean-Marie Le Pen et figure politique de la droite conservatrice.

Dans un tweet posté le soir même de la cérémonie, Marion Maréchal n’a pas mâché ses mots pour exprimer son mécontentement face à ce qu’elle considère comme une « propagande woke ». Ses critiques acerbes ont rapidement suscité de vives réactions parmi les internautes, certains approuvant son point de vue tandis que d’autres défendaient ardemment la vision moderne et inclusive présentée lors de l’événement.

Une cérémonie jugée trop progressiste

Marion Maréchal, qui affirme avoir regardé la cérémonie en compagnie de ses deux filles, Olympe et Clotilde, n’a pas hésité à pointer du doigt les éléments qu’elle a jugés problématiques. Dans son tweet, elle déplore : « Difficile d’apprécier les rares tableaux réussis entre les Marie-Antoinette décapitées, le trouple qui s’embrasse, des drag queens, l’humiliation de la Garde républicaine obligée de danser sur du Aya Nakamura, la laideur générale des costumes et des chorégraphies ».

La femme politique poursuit en exprimant sa déception quant à l’absence de ce qu’elle considère comme les valeurs traditionnelles du sport et de la beauté de la France. Elle écrit : « On cherche désespérément la célébration des valeurs du sport et de la beauté de la France au milieu d’une propagande woke aussi grossière. » Ces propos reflètent clairement son désaccord avec l’orientation artistique et culturelle choisie pour représenter la France lors de cet événement mondial.

Des réactions mitigées sur les réseaux sociaux

Les commentaires de Marion Maréchal n’ont pas tardé à susciter de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Si certains internautes ont soutenu son point de vue, beaucoup d’autres ont exprimé leur désaccord, parfois de manière virulente. Parmi les réponses à son tweet, on peut lire : « Moi, je n’ai pas pu regarder, mais vu vos critiques, ça a l’air fantastique », « C’est ça la culture française, faudra t’y faire », ou encore « Normal, t’es restée bloquée au Moyen-Âge ».

D’autres commentaires soulignent la fierté ressentie face à cette représentation diverse et moderne de la France : « Pourtant, cette France que vous n’aimez pas a de quoi nous rendre fiers aux yeux du monde », « La France célèbre dans sa pluralité ». Ces réactions témoignent de la division qui existe au sein de l’opinion publique française concernant la représentation de l’identité nationale et des valeurs culturelles du pays.

La polémique autour de la représentation religieuse

Dans un autre tweet, Marion Maréchal a particulièrement critiqué un tableau de la cérémonie représentant La Cène, le dernier repas de Jésus-Christ avec ses apôtres, mettant en scène de célèbres drag queens françaises. S’adressant aux « chrétiens du monde », elle a exprimé son sentiment d’insulte face à cette « parodie », assurant qu’il ne s’agissait pas de la France mais d’une « minorité de gauche prête à toutes les provocations ».

Cette réaction soulève la question sensible de la représentation des symboles religieux dans un contexte artistique et culturel, et met en lumière les tensions qui peuvent exister entre tradition et modernité dans la société française contemporaine.

Un débat qui s’inscrit dans un contexte plus large

Il est important de noter que les critiques de Marion Maréchal concernant les Jeux Olympiques de Paris 2024 ne datent pas d’hier. Le 22 mai dernier, lors d’une apparition sur le plateau de l’émission « Touche Pas à Mon Poste », elle avait déjà exprimé son mécontentement quant à la performance prévue de la chanteuse Aya Nakamura lors des Jeux.

Ces multiples interventions s’inscrivent dans un débat plus large sur l’identité culturelle française et la manière dont elle devrait être représentée sur la scène internationale. Elles reflètent les tensions existantes entre les tenants d’une vision plus conservatrice de la France et ceux qui embrassent une représentation plus diverse et moderne du pays.