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Marseille : un homme arrêté après une agression au sabre… mais l’arme avait été confectionnée…, révèlent les enquêteurs

Marseille sous choc : une arrestation qui lève le voile sur une affaire conjugale d’une rare violence. Alors que la victime lutte encore pour sauver son bras, les enquêteurs dévoilent un fait surprenant sur l’arme du crime. Comment un homme déjà fiché pour violences a-t-il pu disparaître pendant 4 jours ? Le dénouement de cette traque policière réserve une révélation inattendue sur les méthodes de l’agresseur…

Une agression au sabre aux conséquences dramatiques

La violence d’une dispute conjugale plonge la cité Consolat dans l’effroi durant la nuit du 11 au 12 avril 2025. Un sabre sectionne le tendon d’une habitante de 38 ans, provoquant une hémorragie critique nécessitant l’intervention urgente des secours. Les médecins découvrent une plaie béante au bras, suturée en urgence par une dizaine de points de suture.

« Il fallait à tout prix sauver ce bras », confie une source médicale sous couvert d’anonymat. Les praticiens redoutent alors des séquelles irréversibles pour la victime, survivante d’un passé marqué par les violences conjugales. Car l’agresseur n’en est pas à son premier passage à l’acte : cet homme déjà fiché pour violences domestiques avait pris la fuite avant l’arrivée des forces de l’ordre.

L’attaque survient au cœur du domicile du couple, dans le 15e arrondissement marseillais. Un déchaînement de brutalité qui contraste avec le silence des rues désertées à cette heure tardive. La victime, dont l’identité reste protégée, lutte désormais contre la montre pour retrouver l’usage de son membre.

Un agresseur fugitif au lourd passé judiciaire

Le suspect de 38 ans n’en est pas à son premier acte violent. Déjà fiché pour de multiples agressions sur sa compagne, il avait systématiquement évité la prison avant cette nuit tragique. Sa fuite précipitée dans la nuit du 12 avril, avant même l’arrivée des policiers, témoigne d’une inquiétante habitude de l’impunité.

Le parquet de Marseille classe immédiatement l’affaire en tentative de meurtre, une qualification rare justifiée par l’extrême gravité des blessures. La division de la criminalité territoriale (DCT) se saisit du dossier, soulignant le risque vital encouru par la victime durant les premières heures.

Pendant quatre jours, du samedi 12 au mercredi 16 avril, l’homme échappe aux recherches. Un délai qui interroge sur l’efficacité du dispositif policier face aux récidivistes. Son arrestation ne mettra fin qu’à une partie du mystère entourant ce drame conjugal.

Traque policière : l’étau se resserre grâce aux traces numériques

La DCT lance une véritable course contre la montre pour localiser le fugitif. Les enquêteurs croisent surveillance téléphonique et interrogatoires de voisins, une méthode qui porte ses fruits le 16 avril au matin. Le suspect est finalement repéré dans un hôtel marseillais dont l’adresse reste confidentielle.

« L’enquête de voisinage a été déterminante », précise une source proche du dossier. Les policiers neutralisent l’homme sans résistance dans sa chambre d’hôtel, mettant fin à quatre jours de cavale. Une arrestation discrète qui contraste avec la violence du crime commis quelques nuits plus tôt.

Cette interpellation souligne l’efficacité des moyens techniques déployés pour traquer les récidivistes. Le choix de l’hôtel comme planque révèle cependant les limites des systèmes d’identification dans l’hébergement touristique.

Un sabre artisanal au cœur des aveux

Lors de sa garde à vue, le suspect reconnaît une partie des faits, tout en minimisant son implication. Les enquêteurs découvrent pourtant un détail glaçant : l’arme utilisée n’est pas une lame classique, mais un sabre confectionné de ses propres mains. Une révélation qui éclaire la dangerosité du prévenu.

« Il aurait lui-même fabriqué cette arme », confirme une source policière. Cette information relance les interrogations sur la préméditation et le profil de l’individu, habitué des violences mais jamais condamné à des peines fermes.

Le trentenaire doit comparaître en urgence devant le tribunal judiciaire de Marseille. Une audience cruciale où la justice devra trancher : simple regain de tension conjugale ou tentative de meurtre caractérisée ? Les éléments techniques autour du sabre artisanal pèseront lourd dans la balance.