Une rencontre improbable qui aurait pu mal se terminer. Michael Packard, pêcheur de homard expérimenté, a vécu une expérience digne du récit biblique de Jonas vendredi dernier au large des côtes du Massachusetts. Alors qu’il plongeait par une matinée ordinaire, il s’est retrouvé prisonnier pendant 30 secondes dans la gueule d’une baleine à bosse, avant d’être miraculeusement relâché.
Ce qui devait être une sortie de pêche routinière s’est transformé en une aventure extraordinaire quand, à environ 13 mètres de profondeur dans les eaux de Provincetown, le plongeur a senti ce qu’il décrit comme « une énorme bosse » avant que tout ne devienne sombre. L’homme de 45 ans, équipé de son matériel de plongée complet, s’est d’abord cru victime d’une attaque de requin avant de réaliser sa situation surréaliste.
Dans la gueule du géant
« Oh mon Dieu, je suis dans la bouche d’une baleine », se souvient Michael Packard, encore stupéfait. Pendant ces 30 secondes qui lui ont paru une éternité, le plongeur, toujours équipé de ses bouteilles d’oxygène, a vécu un moment de panique intense mais a gardé son sang-froid, conscient que sa survie en dépendait.
Le pêcheur expérimenté rapporte qu’il pouvait sentir les mouvements du cétacé autour de lui, tandis que l’obscurité totale l’enveloppait. L’absence de douleur l’a rapidement rassuré sur le fait qu’il ne s’agissait pas d’une attaque de requin, mais cette réalisation n’a fait que renforcer l’aspect surréaliste de sa situation.
Les baleines à bosse en chiffres
– Longueur moyenne : 12 à 16 mètres
– Poids : 25 à 30 tonnes
– Régime alimentaire : 1 à 1,5 tonne de nourriture par jour
– Capacité pulmonaire : jusqu’à 5000 litres d’air
Un comportement exceptionnel expliqué
Les experts en mammifères marins soulignent que cet incident est extrêmement rare. Les baleines à bosse sont connues pour leur technique de chasse appelée « filet de bulles », où elles remontent à la surface bouche grande ouverte pour engloutir leur proie, principalement constituée de petits poissons et de krill.
Cette méprise s’explique par le fait que ces cétacés, malgré leur taille imposante, ne sont pas des prédateurs d’humains. L’animal a probablement confondu le plongeur avec un banc de poissons et l’a rapidement relâché en réalisant son erreur.
Les séquelles d’une rencontre inoubliable
Bien que physiquement indemne à l’exception de quelques contusions, Michael Packard garde une expérience unique qu’il n’est pas près d’oublier. Son histoire a fait le tour des médias internationaux, attirant l’attention sur ces géants des mers et leur comportement.
Le mythe de Jonas revisité
Cette histoire fait écho au récit biblique de Jonas, avalé par une baleine et rejeté trois jours plus tard. Bien que le récit moderne soit beaucoup plus court, il démontre que de telles rencontres, bien que rarissimes, sont possibles.