Les révélations choc de Ridley Scott : « Personne n’avait anticipé cet obstacle… »
Ridley Scott dévoile les coulisses chaotiques du tournage, marqué par l’« enfer logistique » des combinaisons. « Leur poids a tout ralenti : déplacements, lumières, prises de vue… On perdait des heures à ajuster les harnais », explique le réalisateur. Les 30 minutes de récupération nécessaires entre certaines prises obligent l’équipe à revoir entièrement le plan de travail, tandis que les acteurs alternent entre séances d’hydratation et massages.
Face aux limites techniques, Scott improvise en intégrant les contraintes physiques au scénario. « Les scènes où Damon trébuche ou respire lourdement ne sont pas jouées : c’était réel », révèle-t-il. La NASA, bien que partenaire, n’avait pas prévenu l’équipe des « effets secondaires » des combinaisons sur la fatigue musculaire. Matt Damon résume : « Ridley voulait du vrai… Eh bien, il a eu du vrai. »
De la souffrance à la consécration : comment Seul sur Mars est devenu un classique du genre
Avec une note de 4/5 et plus de 630 millions de dollars de recettes, Seul sur Mars s’impose comme un modèle de science-fiction réaliste. Malgré les « incohérences » relevées par certains scientifiques, le film est salué pour ses scènes de survie haletantes et son équilibre entre tension dramatique et humour. Matt Damon y livre une performance « au-delà du physique », selon la critique, consolidant son statut de star internationale.
Dix ans après sa sortie, le long-métrage reste une référence, étudié en écoles de cinéma pour ses innovations techniques. La NASA elle-même utilise des extraits dans ses conférences sur la colonisation spatiale. Alors qu’il quitte Prime Video le 11 avril 2025, Ridley Scott rappelle : « Ce film prouve que le public adore la science… à condition qu’on la rende aussi palpitante qu’un thriller. »